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Le soleil | Sénégal | 03/03/2015 | Lire l'article original
Dakar abrite, depuis hier et ce, jusqu’au 13 mars prochain, la deuxième session de formation des responsables en charge de l’assurance qualité des 10 centrales d’achat de médicaments essentiels de 9 pays africains. Financé par Initiative 5 % Sida, tuberculose et paludisme, le projet de renforcement des systèmes d’assurance qualité de 11 centrales d’achat, membres de l’Association africaine des centrales d’achat de médicaments essentiels (Acame), tient sa deuxième session à Dakar du 2 au 13 mars prochain. Ainsi, 21 responsables en charge de l’assurance qualité de 10 centrales d’achat de 9 pays africains prennent part à cette session. Elle est organisée par l’Association africaine des Centrales d’Achat de Médicaments Essentiels (ACAME), en partenariat avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Ce projet se fixe comme principal objectif de contribuer à l’amélioration du fonctionnement des centrales d’achat via le développement et la mise en œuvre de leurs systèmes d’assurance qualité. La présente session de formation abordera les bases de la pré-qualification, à savoir comment sélectionner les sources d’approvisionnement, les normes et standards à utiliser et les étapes critiques du processus de pré-qualification-sélection. « Cette formation revêt un caractère tout particulier, car comme vous le savez, il n’est pas seulement de notre mission de mettre à disposition des médicaments et produits essentiels. Nous devons veiller pour qu’ils soient de qualité et qu’ils respectent les normes d’approvisionnement et de gestion », a déclaré Dr Annette Seck Ndiaye, directrice de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (Pna). Selon elle, il s’agit d’harmoniser, de standardiser et de faire en sorte que toutes les centrales d’achat soient à niveau et respectent les normes en termes de qualité dans la gestion des médicaments.
« Au cours de cette session de formation, il s’agit de renforcer les capacités des centrales d’achat dans le domaine de la qualité. Il est important, dans le cadre de la couverture sanitaire universelle, que les médicaments soient disponibles et utilisés rationnellement. Auparavant, ils doivent être de qualité », a soutenu Mamadou Ngom, de l’Organisation mondiale de la santé (Oms). Les centrales d’achat, a-t-il dit, se battent pour renforcer cette disponibilité, mais le défi actuellement, c’est la qualité. « Si un médicament n’a pas la qualité requise, il n’est pas un médicament à proprement parler. L’Oms, en collaboration avec d’autres partenaires, a mis en place un programme pour renforcer les capacités des centrales d’achat pour relever ce défi. Au 21ème siècle, avec les besoins des consommateurs, on ne peut plus se permettre de ne pas mettre en place une démarche qualité », a ajouté M. Ngom. Selon lui, à la fin de la session, les participants doivent avoir la culture de la qualité.
Aliou KANDE
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