La cérémonie de clôture de la session de renforcement de compétence destinée aux enseignants des écoles infirmiers et sages-femmes de pays francophones d'Afrique a eu lieu hier. Le séminaire, qui s'est tenu du 9 février au 6 mars, a concerné 22 enseignants issus de 10 pays d'Afrique. La cérémonie de clôture de la session de formation des formateurs de sages-femmes et infirmiers d'Etat a eu lieu hier. Au total, 22 enseignants issus de 10 pays d'Afrique ont pendant deux semaines durant, reçu des renforcements de capacités en informatique et pédagogie.

A travers cette formation interafricaine, les initiateurs disent vouloir exploiter l'expertise sous-régionale, pour asseoir un système de santé davantage renforcé en compétences. La coordinatrice des pays Tiers, Aïssatou Guèye, a informé que « la formation regroupe 22 ressortissants issus de 10 pays francophones africains. Des thématiques à même d'asseoir des connaissances avérées ont été abordées, durant cette période, par les formateurs. Une fois chez eux, les bénéficiaires seront de dignes relais », a-t-elle dit.

Le directeur de l'Ecole nationale de développement sanitaire et social (Endss), Daouda Faye, a noté que « la formation a permis d'améliorer la compétence des participants. Les enseignements ont abordé des approches techniques, faisant une jonction entre les connaissances théoriques et pratiques. Ces efforts louables vont contribuer à la promotion du secteur de la santé, dans les différents pays d'où sont originaires les récipiendaires ». Sur un autre registre, M. Faye a invité les autorités à mettre un accent particulier sur le recrutement des élèves issus de l'Endss.

La première secrétaire de l'ambassade du Japon, Takano, a salué « la volonté affichée par les récipiendaires d'aller vers un idéal renforcé d'acquisition de connaissances. Le japon est toujours disposée à accompagner ce genre d'initiatives, à travers l'Agence Japonaise de Coopération Internationale (Jica) », a-t-elle indiqué. La représentante du ministre de la Santé et de l'Action sociale, Dr Seynabou Bâ, s'est félicitée de l'échange d'expériences durant cette session de formation. Elle a appelé à l'harmonisation du curricula des formations au sein de l'espace Uemoa. Mme Ba a, en outre, annoncé que le ministère de la Santé envisage de recruter 1.000 agents dans le courant de cette année.

Oumar Ba

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