Le Centre hospitalier-universitaire du Point G est l’un des hôpitaux à la pointe de l’amélioration des soins de santé dans notre pays. L’établissement a tenu hier la 36è session de son conseil d’administration. Les travaux étaient dirigés par Bidi Diawara, le président du conseil. C’était en présence du directeur général de l’établissement sanitaire, Mamady Sissoko.

Cette session était consacrée à l’examen et l’adoption du procès-verbal du précédent conseil, à l’adoption des rapports d’activités 2013 et 2014 ainsi qu’aux projets de programme d’activités et de budget 2015. Celui-ci se chiffre à environ 6 milliards de Fcfa.

Le patron de l’hôpital, Mamady Sissoko, a annoncé, dans les perspectives, qu’un accent particulier sera mis sur le management de qualité pour combler les attentes des usagers de l’hôpital. Au plan de la création de nouvelles infrastructures, il est prévu la construction d’un nouveau service de rhumatologie et d’un bloc cardiovasculaire. Ces projets seront réalisés en partenariat avec le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, le département de tutelle.
Mamady Sissoko a exhorté l’ensemble du personnel à une implication plus forte à tous les niveaux afin de répondre aux multiples attentes des usagers de l’hôpital qui est l’un des établissements sanitaires les plus fréquentés de la capitale.

Pour rappel, l’hôpital du point G a été construit entre 1906 et 1913. Il couvre une superficie de 25 hectares. C’était un ancien hôpital militaire pendant la colonisation française avant de devenir un hôpital civil peu avant l’indépendance.

Les spécialités de l’établissement sont l’anesthésie-réanimation, la cancérologie-cardiologie, les maladies cardio-vasculaires, la chirurgie thoracique et cardio-vasculaire, la chirurgie urologique et la gynécologie-obstétrique.

Le centre exerce aussi dans l’hématologie, la médecine générale, la médecine nucléaire, la médecine interne neurologie, la néphrologie, l’ophtalmologie, les pathologies infectieuses et tropicales, la pneumologie, la psychiatrie et la rhumatologie.

Seydou Tangara

Lire l'article original