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Le quotidien | Sénégal | 09/04/2015 | Lire l'article original
Le Sénégal a célébré la journée mondiale de la santé, mardi dernier, à l’instar de la communauté internationale. Occasion pour les autorités sanitaires d’axer leurs interventions sur les cinq clefs de prévention pour disposer d’aliments sûrs et d’une bonne hygiène de vie, condition sine qua none, pour l’allongement de l’espérance de vie.
Cette journée qui a eu pour thème : « La sécurité sanitaire des aliments sûrs », a ainsi permis au Professeur Amadou Diouf, de rappeler que « deux millions de personnes meurent par an en Afrique de maladies diarrhéiques à transmission alimentaire ou hydrique ». Pour Pr Diouf, « les aliments que nous consommons peuvent être contaminés à n’importe quel moment, c’est à dire du processus de production à la distribution jusqu’à la consommation. Ce qui fait qu’il est urgent que les gens pratiquent l’hygiène de base pour leur bien être surtout les femmes africaines qui sont des actrices essentielles de la santé ».
Il indique que les services d’hygiène doivent veiller à la sécurité des aliments, à la propreté des locaux et sensibiliser pour toucher le maximum de gens qui travaillent dans l’alimentation. Parce que nos nourritures sont souvent exposées et vendues dans les rues, ce qui entraîne la hausse des bactéries dans notre organisme.
En effet, un film a été projeté devant l’assistance, lequel explique les cinq clefs pour des aliments sûrs à savoir : « Prendre l’habitude de la propreté, séparer les aliments crus des aliments cuits, faire bien cuire les aliments, maintenir les aliments à bonne température et enfin utiliser de l’eau et des produits sûrs ; puisque l’enjeu et la pertinence du thème ne laissent personne indifférent ».
Docteur Amy Gassama, biologiste, a elle indiqué que le produit final doit être contrôlé, mais malheureusement, nous ne sommes pas assez organisés contrairement aux Européens, qui vérifient scrupuleusement ce qu’ils mangent. « Par conséquent, les gens se retrouvent souvent avec des maladies comme le choléra, la malnutrition etc... », regrette Dr Gassama.
Par ailleurs, l’Organisation mondiale de la santé considère le mercure comme l’un des groupes chimiques les plus préoccupants pour la santé publique. « Beaucoup d’étudiants qui ont moins de 25 ans viennent me dire qu’ils ont des problèmes sexuels. Il faut savoir que notre corps en parfait état de santé contient plus de 9 millions de bactéries ; ce qui fait qu’il faut éviter la contamination des produits, utiliser des denrées de bonne qualité, lutter contre la prolifération bactérienne, éviter la matière grasse, car les dioxines se concentrent dans les graisses animales etc... », recommande Dr Amy Gassama.
Binta SY
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