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Le quotidien | Sénégal | 21/05/2015 | Lire l'article original
Le combat contre le paludisme ne connaît jamais de répit. Pour mieux contribuer à la réduction de la morbidité et de la mortalité palustre, le Programme de Lutte contre le Paludisme (PNLP) a lancé la campagne d’aspersion intra domiciliaire édition 2015. Cet outil de prévention du paludisme, mis en œuvre au Sénégal depuis 2007, est l’application d’un insecticide à effet rémanent sur les murs, les avant-toits et les plafonds de maison du vecteur du paludisme. Elle est une intervention efficace pour réduire rapidement la densité et la longévité des moustiques vecteurs adultes. Par conséquent, elle va réduire la transmission du paludisme.
Cette année, la campagne va se dérouler du 22 mai au 14 juin dans les districts de Nioro, Malem Hoddar, Koungheul, Kaffrine et Koumpentoum. « La particularité de cette édition, c’est que nous sommes beaucoup plus ciblés dans nos interventions. Et cela fait suite à une recommandation faite lors de l’élaboration de notre cadre stratégique 2014-2018 qui vise un contrôle du paludisme en vue de la pré-élimination », déclare le coordonnateur du PNLP, le lieutenant-colonel Mady Bâ. D’après lui, ce cadre stratégique 2014-2018 du PNLP constitue la référence pour les interventions de tous les acteurs impliqués dans la lutte contre le paludisme pour les 5 ans à venir. Il réaffirme aussi l’ambition du Sénégal d’aller à la pré-élimination du paludisme et à la réduction de la mortalité palustre au niveau zéro. Le lieutenant-colonel, Mady Bâ, explique que « le cadre stratégique 2014-2018 a permis au Pnlp d’identifier les coins chauds dans les districts où ils interviennent et d’appliquer cette intervention dans ces points chauds. Cela nous permet de rationaliser les ressources et d’être beaucoup plus efficients dans nos dépenses et efficaces par rapport à l’impact souhaité ».
Par ailleurs, le coordinateur du PNLP soutient que sa structure a atteint tous ses objectifs en 2014. « Pour ce qui est de l’édition 2014, nous avons pu couvrir plus de 98 % des populations dans les districts où les interventions ont été faites. Et en termes de maisons aspergées, 99% des habitations en ont bénéficiées, se félicite-t-il. Alors que l’impact était fixé à 80%, nous l’avons largement atteint ».
Quid de l’édition 2015 ? Il soutient que « les mêmes objectifs sont reconduits avec l’ambition de rationaliser davantage les ressources pour modéliser cette intervention afin que le pays puisse se l’approprier et pouvoir la mettre en œuvre avec moins de ressources ». « Pour l’édition 2015, on veut informer 80% des populations sur les avantages et les dispositions pratiques à observer avant, pendant et après l’Aid, traiter au moins 85% des pièces d’habitation dans les districts cibles, assurer la sécurité des bénéficiaires et préserver l’environnement », dévoile Dr Mady Bâ.
Habibatou WAGNE
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