retour Santé tropicale Accès aux sites pays fleche Santé tropicale au Bénin BENINSanté tropicale au Burkina Faso BURKINA FASOSanté tropicale au Cameroun CAMEROUNSanté tropicale en Centrafrique CENTRAFRIQUESanté tropicale au Congo CONGOSanté tropicale en Côte d'Ivoire COTE D'IVOIRESanté tropicale au Gabon GABON
Santé tropicale en Guinée GUINEESanté tropicale à Madagascar MADAGASCARSanté tropicale au Mali MALISanté tropicale en R.D. Congo R.D. CONGOSanté tropicale au Sénégal SENEGALSanté tropicale au Togo TOGO



Souffrez-vous de crises hémorroïdaires ? - Plus d'informations

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


Revue de presse de santé tropicale

Trier les actualités par :

SUTSAS - grève générale, observée dans plusieurs hôpitaux du pays : Le Dantec et Fann marchent... au ralenti

Le quotidien | Sénégal | 03/06/2015 | Lire l'article original

Des usagers de Le Dantec et Fann ont souffert hier, à cause de la grève du Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas). Mame Binta Samba n’oubliera pas de sitôt son séjour hier, à l’hôpital Aristide Le Dantec. Elle a eu toutes les peines du monde, pour bénéficier de soins, malgré qu’elle se soit organisée pour être à l’hôpital avant 9 heures, le matin. Venue de Cambérène, elle espérait d’abord faire une radiographie de son poignet, avant de recevoir des directives médicales d’un spécialiste, mais son déplacement n’a servi à rien.

La désolation de Mame Binta est à la hauteur de sa taille élancée, teint noir et bien entourée de son grand boubou noir. Son mouchoir de tête penché du côté gauche laisse apparaître sa fatigue, mais surtout son dégoût par rapport à cette grève du Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas). « Si seulement, j’ai été au courant de cette grève, certainement que je ne serais pas là », rouspète-t-elle. Evidemment !
Mais pour elle, le coup est déjà parti. Elle va devoir repasser, malgré la longueur du trajet Dantec-Cambérène et les contraintes liées à son âge, qui avoisine sans doute la soixantaine. Mais ce calvaire de Mame Binta Samba n’est rien comparé à celui de Pape Seck, qui avait un rendez-vous hier au service d’urologie du même établissement de santé.

C’est à peine s’il tenait sur ses deux jambes, malgré le soutien de son « jeune frère » Elimane Seck. Tenant par devers lui des ordonnances, il dit avoir fait le pied de grue devant le bureau d’un des responsables du service, sans jamais être reçu. Même s’il vient de la Médina, il ne s’en offusque pas moins d’avoir payé « 2 000 francs de taxi pour venir inutilement ». Pourtant, il fait remarquer qu’il y avait un service minimum en urologie, mais il n’a pas eu la chance d’être pris, parce qu’il y avait d’autres urgences.

C’est la situation quasi identique qu’on a trouvée à l’hôpital de Fann. Au service de neurologie, ce n’était pas le grand engouement aussi bien chez les usagers que chez le personnel ou du moins une partie du personnel. Parmi celui-ci, certains manifestent fièrement leur adhésion au mouvement de grève, parce qu’ils en ont « ras-le-bol de voir » leurs revendications non satisfaites. Dans ce service, tout marche au ralenti malgré la prise en charge des urgences. Des malades ont été renvoyés à jeudi tandis que d’autres ont vu leur rendez-vous repoussé jusqu’à lundi prochain.
Il faut dire que le contexte national, marqué par le magal de Darou Mousty qui coïncide avec la grève générale de 48 heures des 2 et 3 juin 2015 avec respect des urgences et du service minimum, a poussé le Comité national de lutte à décider d’épargner les structures sanitaires qui doivent assurer la couverture de cet important évènement religieux.

Ainsi, les militants des districts de Darou Mousty et de Kébémer et des hôpitaux de Touba et ceux de l’hôpital régional Amadou Sahir Mbaye de Louga ont été invités de ne pas observer le mot d’ordre de grève pour assurer la couverture médicale à tous les pèlerins pendant ces deux jours.

Aly FALL

Lire l'article original

Tous les articles

Souffrez-vous de crises hémorroïdaires ? - Plus d'informations

NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions

Se protéger de MPOX

img_produit

En septembre 2024 :

img_produit

Vous êtes professionnel(le) de santé ?

Ce contenu gratuit vous est destiné :

img_produit

img_produit
Téléchargez hearWHO - Pour vérifier l'audition !

img_produit

encart_diam_biogaran
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays

encart_diam_aldounion
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


CONTACTEZ-NOUS

adresse Adresse

  • APIDPM
    135, chemin de Canto Maï
    83190 Ollioules - France

tel Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

email Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation


Site éditeur :
logo

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !