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Sud Quotidien | Sénégal | 23/06/2015 | Lire l'article original
Le projet de loi modifiant la loi de 1998 portant réforme hospitalière a été voté à l’unanimité par les députés hier, lundi 22 juin, à l’hémicycle. Selon le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Eva Marie Coll Seck, qui répondait aux parlementaires sénégalais lors l’examen de dudit projet de loi, la nouvelle réforme hospitalière apportera des avancées majeures dans le système sanitaire.
« L’harmonisation recherchée par ce projet et les avancées attendues pour les structures hospitalières en termes de personnel de haut niveau, d’équipement nouveaux et de plateau technique, entraineront un relèvement des prestations médicales », a expliqué le ministre de la Santé devant les parlementaires. Pour le professeur Eva Marie Coll Seck, avec la création d’un comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail dans les Etablissements Public de Santé (EPS), il faudra s’attendre à une avancée en termes de propreté notamment dans l’accueil.
A ce niveau, Mme Seck a annoncé que 11 directives seront envoyées aux structures hospitalières. « Une enquête sera menée pour voir si ces directives sont mises en œuvre », a-t-elle promis. Selon toujours le ministre de la Santé, les structures hospitalières seront incitées à disposer de médicaments d’urgence et les usagers ne seront pas en reste, puisqu’ils disposeront d’un bureau au niveau des hôpitaux.
Sur un autre registre, Mme le ministre a laissé entendre que le projet de loi vient apporter des solutions aux manquements constatés dans le système sanitaire. C’est le cas notamment de l’inexistence de convention hospitalo-universitaire entre l’Unité de Formation et de Recherche (UFR) de l’Université de Thiès (70km de Dakar) et l’hôpital régional de cette localité, l’UFR de l’université Gaston Berger de Saint-Louis (Nord) et le Centre hospitalier régional de Saint-Louis, l’UFR de l’université de Ziguinchor (Sud) et l’hôpital de la paix de Ziguinchor.
Cette réforme hospitalière du Sénégal, rappelons-le, a été adoptée par l’Assemblée nationale, le 12 février 1998, sous forme de deux lois complémentaires : la première intitulée « loi portant réforme hospitalière » et la seconde intitulée « loi relative à la création, à l’organisation et au fonctionnement des établissements publics de santé ».
Selon la direction des Etablissements de santé, le but de la réforme hospitalière est d’améliorer les performances des hôpitaux aussi bien sur le plan de la gestion que celui de la qualité des soins. Le patient est au centre des priorités de l’hôpital réformé. Il a droit à une information complète et au respect de ses droits inscrits sur la Charte du malade. Pour docteur Mohamed Lamine Ly, médecin de santé publique, « l’établissement public de santé est tenu de développer une politique de dossier du patient qui va faciliter l’organisation de la prise en charge du patient, depuis la démocratisation et la facilitation de l’accès, en passant par l’accueil et la coordination de la prise en charge, jusqu’à la sortie planifiée ou l’accompagnement en cas d’issue fatale ».
Denise ZAROUR MEDANG
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