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Le soleil | Sénégal | 21/09/2015 | Lire l'article original
La commune de Pire aura bientôt un centre de dépistage et de prise en charge du cancer du col de l’utérus. La mairie et la Fondation de la Bank of Africa ont scellé un partenariat pour le financement du projet évalué à 30 millions de FCfa. Le maire Serigne Mboup et ses partenaires ont saisi le lancement de la 15e édition des journées médicales de Pire pour procéder à la remise d’un chèque de 30 millions de FCfa devant servir à la construction d’un centre de dépistage et de prise en charge du cancer du col de l’utérus. Le maire et des notables ont aussi effectué une visite sur le site d’implantation de la future structure sanitaire. Les travaux ont déjà démarré. Ils sont dans la phase de fondation.
Au nom de ses collègues spécialistes de ces questions, le financement et la réalisation de cette infrastructure ont été vivement salués par le Dr Abdoul Bâ, coordonnateur des journées médicales. Dr Bâ et d’autres médecins ont organisé des consultations gratuites au bénéfice des populations. Ces journées ont permis aux habitants de Pire de remettre sur la table une de leurs vieilles doléances : la construction d’un centre de santé de référence. Cette doléance est justifiée par la position stratégique de Pire, une commune qui abrite, régulièrement, des manifestations religieuses. Pire est aussi à la croisée des chemins de Tivaouane-Ndiassane et Diacksao, deux autres cités religieuses qui accueillent de nombreux fidèles. « Aujourd’hui, nous pouvons dire que la commune ne dispose que d’un poste de santé géré par un infirmier-chef de poste. La commune remplit toutes les conditions pour disposer d’un centre de santé », a souligné le Pr Serigne Abdou Bâ, président de la Commission médicale de l’association « Boolo liggey Pire » et coordonnateur des journées de consultations médicales.
A cela s’ajoute le fait qu’une vingtaine de médecins sont originaires de la localité. « Parmi eux, il y a 3 Professeurs d’université, 3 Maîtres-assistants, compte non tenu des nombreux étudiants en médecine natifs du terroir », ajoute le Pr Bâ. Autant de facteurs qui pèsent pour la construction d’une infrastructure digne du statut de ce foyer religieux. « Dans une perspective de réalisation d’un centre de santé, nous avons réservé l’espace approprié : un terrain de 2 ha déjà clôturé et où est implanté la nouvelle maternité et sur lequel sera également construit ce nouveau centre de dépistage du cancer du col de l’utérus », indique le maire de Pire, Serigne Mboup en présence du sous-préfet de Méoune. Ce centre va non seulement soulager les patientes de la commune mais aussi celles d’autres localités environnantes qui étaient toujours obligées de se rendre jusqu’à Dakar pour le suivi médical. Tout compte fait, des femmes et des jeunes ont été pris en charge par les médecins lors des journées de consultations gratuites. De plus, une soixantaine d’enfants ont été circoncis et une veillée a servi de moment de sensibilisation sur la prévention des maladies, les mutuelles de santé et la Couverture Maladie Universelle (CMU). Serigne Mboup, a saisi l’occasion pour visiter les chantiers en cours dans sa commune. Il s’est rendu sur le site de recasement des populations des deux villages de Keur Mbar Diop et Keur Mbar Ndiaye impactées par la mine des Industries Chimiques du Sénégal (ICS). Un projet d’une trentaine de villas qui devrait contribuer à changer le visage de la cité religieuse de Pire dont l’ambition du maire est d’en faire « une commune émergente avec toutes les commodités que cela requiert, dont une voirie intérieure moderne et une bonne gestion du cadre de vie et environnemental ».
El Hadji Mohamadou SAGNE
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