40 personnes sont atteintes de la maladie de chikungunya à Kédougou. L’annonce est du coordonateur adjoint du Centre d’opération d’urgence sanitaire, Alioune Badara Ly. Il prenait part hier, mercredi 7 octobre aux séances de formation de l’école nationale de police et de la formation permanente. Une quarantaine de personnes sont atteintes de la maladie de chikungunya à Kédougou. L’information est du coordonateur adjoint du centre d’opération d’urgence sanitaire, Alioune Badara Ly qui a pris part hier, mercredi 7 octobre aux séances de formation de l’école nationale de police et de la formation permanente.

Selon l’agent sanitaire, la découverte est de l’Institut Pasteur de Dakar qui, dans le cadre d’un programme de surveillance des maladies fébriles au Sahel, a décelé les signes de la maladie sur des patients présentant des douleurs articulaires et musculaires consultés à Kédougou. L’Institut Pasteur a été appuyé dans sa découverte par le service médicale d’une société minière basée dans la zone, a-t-il précisé.

Le docteur Alioune Badara Ly d’indiquer qu’une mission de surveillance du ministère de la Santé est par la suite mise en place à Kédougou, ce qui a permis de détecter les 40 sujets atteints. Mieux, l’équipe du ministère de la Santé prépare un plan de riposte contre la maladie. Le chikungunya est accompagné de douleurs vives au point que la personne atteinte éprouve des difficultés pour marcher. La maladie est cyclique. Sa dernière apparition à Kédougou remonte en 2009. Elle est rarement mortelle mais affaiblie les personnes âgées et les enfants.

Selon le coordonateur adjoint du Centre d’opération d’urgence sanitaire, Alioune Badara Ly, la maladie n’a pas de traitement spécifique. Elle est causée par un moustique appelé « tigre » à cause de sa silhouette noire à rayures blanches. Ce moustique transmet le chikungunya à une autre personne saine en la piquant. Pendant au moins 1 semaine après l’apparition des symptômes, la personne malade peut contaminer un moustique sain qui pourrait ensuite piquer d’autres personnes et leur transmettre la maladie. Il faut 4 à 7 jours pour que les symptômes apparaissent chez la personne contaminée par le moustique.

Le chikungunya se manifeste par l’apparition brutale d’une fèvre souvent supérieure à 8.5°C et est généralement accompagnée de douleurs articulaires, courbatures et des maux de tête. L’agent transmetteur a la particularité de piquer la journée. Présent depuis des années en Asie, en Afrique, en Amérique, dans les Caraïbes et dans l’océan Indien, il s’est installé, depuis 2004, dans le Sud-est de la France. Pour prévenir la maladie, la piqure de l’agent vecteur doit être évitée. Mieux, les eaux stagnantes doivent être pulvérisées pour éviter la reproduction de l’agent vecteur.

Fatou NDIAYE

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