La fortification alimentaire est un élément essentiel dans toute politique de construction de capital humain solide, valide et viable a indiqué, mardi a Dakar, Alioune Sarr, le ministre du commerce, du secteur informel, de la promotion des produits locaux et des PME. Selon Alioune Sarr, on ne peut pas faire un développement solide si la question du renforcement en nutriment au Sénégal n’est pas prise en charge de manière significative .Il présidait un atelier de partage des résultats de l’évaluation du programme de renforcement de la fortification alimentaire au Sénégal.

Pour rappel, ce programme a été financé pour cinq ans par l’Alliance Mondiale pour une meilleure nutrition (GAIN) une fondation suisse base à Genève, et le programme de Renforcement de la Fortification (PRF), de concert avec le COmité Sénégalais pour la Fortification des Aliments en Micronutriment (COSFAM).
Ce programme de renforcement de fortification a pour principal objectif de contribuer à lutter contre les carences en fer et vitamine A, chez les femmes en âge de reproduction et les enfants de moins de 5 ans.

Elle a aussi permis d’enrichir la farine boulangère produite et commercialisée au Sénégal, en fer et vitamine B9 et toute l’huile raffinée produite et commercialisée, en vitamine A.
Il ajoute que c’est la raison pour laquelle le programme réalisé donne de très grandes satisfactions vu que le taux d’anémie est passé de 82% à 60% en dix ans avec l’objectif de le réduire de manière significative dans les prochaines années.

M.Sarr annonce par ailleurs que le programme va se poursuivre en élargissant son champ de lutte dans le secteur de la nutrition avec un segment de la population qui est assez fragile constitué par les enfants et les femmes.

Dans le monde d’aujourd’hui, la compétition se fera à travers la qualité du capital humain. Ce sont les pays qui auront les meilleures ressources humaines qui pourront compétir et gagner les victoires mondiales a-t-il expliqué.

Il poursuit que, tout ce qui concourent à renforcer cette population, les jeunes, les femmes et surtout celles en âge de procréer est un élément important dans ce dispositif pour faire face à ces défis.
Le ministre du commerce a aussi rassuré que tous les produits importés au Sénégal sont soumis à un contrôle par les laboratoires du service du commerce intérieur.

Ndeye Maguette Kebe

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