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Sud Quotidien | Sénégal | 21/10/2015 | Lire l'article original
La société Parenterus, en partenariat avec un pharmacien promoteur, le Fonsis, le Caisse de dépôt et consignation et des partenaires techniques et financiers ont signé hier, mardi 20 octobre, des conventions de financements pour la mise en place d’une unité industrielle pharmaceutique visant la production de flacons de perfusions. Cette usine d’un coût global de 6,5 milliards de FCfa sera implantée à Diender, dans la région de Thiès.
Une unité industrielle pharmaceutique pour la production de flacons des perfusions sera bientôt implantée au Sénégal. Les conventions de financements de ce projet, initié par la société Parenterus, en partenariat avec un pharmacien promoteur, le Fonds souverain d’investissement stratégique (Fonsis) et la Caisse de dépôt et consignation, ont été signées hier, mardi 20 octobre, à la primature. Les travaux du projet d’un coût global de 6 milliards 500 millions de F Cfa, pour une production annuelle de 12 millions de flacons de perfusion, vont démarrer au mois de novembre prochain.
Selon le Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, la société Parenterus permettra de garantir une baisse des coûts et une souveraineté dans la fourniture de solutions de perfusions à nos structures sanitaires parfois confrontées à des ruptures de stocks. Car, souligne-t-il, jusqu’à la date d’aujourd’hui, ce produit est entièrement importé. « Le projet sera implanté en zone rurale, plus précisément dans la commune de Diender (région de Thiès). Il aura également un impact majeur dans la promotion d’une économie locale avec la création de 70 emplois dès la première année d’exploitation. La contribution de Parenterus attendue pour notre économie, sera de 1,5 milliards de F Cfa par an sans compter les recettes fiscales au profit de l’Etat et des collectivités locales concernées », explique-t-il.
Le chef du gouvernement trouve aussi que ce projet est d’autant plus pertinent qu’il vise en même temps le marché sous régional, celui de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) et de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). « C’est dire donc que le montage et la structuration par le Fonsis du financement de projet structurants ayant un fort impact économique cadre parfaitement avec la vision du président MackySall de faire du Sénégal un pays émergent, un pays qui produit des biens à valeur ajoutée », conclut-il.
Ndeye Aminata CISSE
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