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Sud Quotidien | Sénégal | 24/11/2015 | Lire l'article original
La cérémonie d’ouverture des 2ièmes journées scientifiques du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) a eu lieu hier, lundi 23 novembre, à l’Ucad 2 et se poursuivra jusqu’à ce mercredi 25 novembre. Cette fois-ci, il s’agit de débattre sur la pharmacopée pour élargir la recherche scientifique des enseignants-chercheurs et chercheurs des pays membres du Cames pour relever le défi de la recherche.
Pour pallier les insuffisances structurelles de l’enseignement supérieur en Afrique, le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) reste déterminé à accompagner les chercheurs et à valoriser la production scientifique. C’est ainsi que pour leurs 2ièmes journées scientifiques de Dakar, la thématique de la pharmacopée, c'est-à-dire l’utilisation des plantes médicinales pour le traitement des patients, a occupé le cœur du programme.
A la cérémonie d’ouverture hier, lundi 23 novembre à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), le professeur à la Faculté de médecine, pharmacie et odontologie et par ailleurs spécialiste en études des plantes médicinales, Emmanuel Bassène, a tenu une conférence inaugurale sur la pharmacopée. Une conférence au cours de laquelle il a expliqué les bienfaits des plantes.
Dans ses propos, M. Bassène a souligné que la pharmacopée dite traditionnelle se porte bien au Sénégal puisque dans les marchés et partout les gens utilisent les plantes médicinales, même-ci par ailleurs il a invité l’Etat à plus de considération dans ce domaine. « L’Etat doit développer la pharmacopée qui est un consensus au niveau de la sous-région pour légaliser cette médecine par les plantes ». Pour cela, il faut adopter les plantes utilisées par les tradi-praticiens et cela ne peut se passer que par une pharmacopée c'est-à-dire par un livre écrit où l’on met toutes les plantes avec leurs manières de les utiliser », a-t-il ajouté.
Selon le secrétaire général du Cames, Bertrand Mbatchi, la thématique discutée existe depuis la création de la structure qu’il dirige. « On en avait fait une priorité parce que je pense que cela répond à une volonté d’accompagner les politiques de santé publique puisque beaucoup de nos populations ont recours à la pharmacopée pour se soigner ». La pertinence donc, selon lui, de ces 2ièmes journées scientifiques reste à insuffler une nouvelle dynamique de recherche, pour faire comprendre à la science, davantage aux enseignants-chercheurs et aux chercheurs, qu’ils ont un rôle important à jouer pour répondre aux problématiques du développement. Et pour cela, il faut que les chercheurs soient bien formés, renseigne t-il.
Prenant la parole, le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Mary Teuw Niane, ainsi que le recteur de l’Ucad, Ibrahima Thioub, se sont vivement réjouis d’accueillir les 2iémes journées scientifiques du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur après celles de la Côte d’Ivoire en 2013. Pour eux, cela va permettre de trouver des pistes de réflexion pour enraciner la recherche et favoriser l’intégration continentale. La cérémonie d’hier qui constitue une journée de renforcement des capacités et une mise en place des réseaux thématiques de recherche est le début d’une série d’activités qui sera suivie d’un atelier de formation en assurance qualité de l’enseignement supérieur et ensuite d’un colloque sur la renaissance et l’équivalence des diplômes.
Mariame Djigo
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