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Sud Quotidien | Sénégal | 04/12/2015 | Lire l'article original
« Au Sénégal, plus de 650.000 sénégalais souffrent de la maladie rénale chronique mais la grande majorité ignore leur maladie et au moins 1000 parmi eux arriveront au stade de dialyse chaque année ». C’est le constat fait par le professeur Boucar Diouf de la société sénégalaise de néphrologie (Soseneph) hier, jeudi 3 décembre au cours d’un point de presse, pour expliquer l’importance de la tenue d’un cours international de dialyse au Sénégal du 5 au 7 décembre prochain, sous le thème « les thérapies de suppléance rénale ».
Après la loi autorisant la transplantation de greffe au Sénégal, la société sénégalaise de néphrologie (Soseneph) tient son 1er cours international de dialyse du 5 au 7 décembre prochain, sous le thème « les thérapies de suppléance rénale ». Une rencontre qui entre dans le cadre de leur politique de formation des praticiens pour une meilleure prise en charge de la maladie.
Le cours verra aussi la participation d’imminentes personnalités et la collaboration de sociétés savantes internationales dont celle internationale de néphrologie, la société internationale de dialyse péritonéale et la société internationale de néphrologie pédiatrique a renseigné le professeur Boucar Diouf de la (Soseneph).
En point de presse hier, jeudi 3 décembre à l’hôpital Aristide Le Dantec, le professeur Boucar Diouf a déclaré : « nous débattrons pendant trois jours de ce qui se fait de mieux dans ce domaine. L’originalité de ce cours, premier du genre en Afrique, est qu’il s’adresse à la fois aux médecins, infirmiers et aux techniciens de maintenance en dialyse ».
A en croire le professeur, ledit cours est conforme à la stratégie de la communauté néphrologique sénégalaise qui a fait de la formation son crédo. « Depuis 2004, elle forme des médecins spécialisés en néphrologie et depuis 2006 des infirmiers spécialisés en néphrologie et dialyse. A ce jour, 130 néphrologues de 16 nationalités différentes et 90 infirmiers spécialisés de 7 nationalités » a-t-il confié.
Parlant des ravages que font la maladie au Sénégal et particulièrement dans le continent noir, le professeur Boucar Diouf a révélé que : « l’Afrique qui héberge 14% de la population mondiale, ne traite que 4,5% de l’ensemble des dialysés dans le monde malgré une croissance entre 8 et 10 % de cette population. La prévalence de l’insuffisance rénale chronique en Afrique est estimée à 250 par millions d’habitants avec une incidence de 150 nouveaux cas par millions d’habitants par an.
Au Sénégal, plus de 650.000 sénégalais souffrent de la maladie rénale chronique mais la grande majorité ignore leur maladie et au moins 1000 parmi eux arriveront au stade de dialyse chaque année ». Sur les causes de cette pathologie, le professeur a estimé que l’hypertension artérielle et le diabète sont les principales causes d’où l’intérêt de la prévention par cette formation.
Denise ZAROUR MEDANG
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