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Sud Quotidien | Sénégal | 02/12/2015 | Lire l'article original
Mettre fin à l’épidémie de sida à l’horizon 2030. Tel est l’engagement de la communauté mondiale que le directeur exécutif de l’Onusida a rappelé hier, 1er décembre 2015, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale du Sida. Dans son message commémorant cette journée, Michel Sidibé parle de stratégies à dérouler dans cette grande offensive mondiale visant à mettre fin à cette pandémie découverte il y a plus de 30 ans et qui a tué plus de 30 millions de personnes dans le monde.
C’est un tournant décisif pour l’humanité que l’Onusida vient de prendre, avec la mise en branle de stratégies visant à stopper définitivement l’épidémie du Sida d’ici 2030. Cet objectif ambitieux est tout à fait réalisable, selon le directeur exécutif de l’Onusida Michel Sidibé qui s’exprimait dans le message qu’il a livré hier, 1er décembre 2015, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le Sida. Le patron de l’Onusida d’annoncer que « la bonne nouvelle est que nous disposons aujourd’hui de tout ce qui est nécessaire pour briser l’épidémie et empêcher sa résurgence ».
Mieux, a-t-il ajouté, il est possible « de prévenir un nombre substantiel de nouvelles infections à VIH et de décès liés au Sida », voire d’éliminer la stigmatisation et la discrimination liées au VIH.
Michel Sidibé a tenu à faire savoir que « nous avons déjà réussi à fournir un traitement vital à 15,8 millions de personnes ». Et de poursuivre que « nous sommes de plus en plus capables d’affiner nos efforts et d’atteindre avec plus de précision des personnes qui seraient autrement laissées pour compte ». En ciblant ainsi « les lieux et les populations, les pays peuvent répartir les initiatives afin d’améliorer l’accès ».
En d’autres termes, pour mettre fin à l’épidémie de sida, le directeur de l’Onusida appelle à ce qu’on permette aux adolescentes et aux jeunes femmes d’avoir accès à l’éducation et à des services de prise en charge du VIH et de santé sexuelle et reproductive appropriée ». Pour lui, il importe également de « cibler les populations clés, notamment les personnes qui consomment des drogues injectables et les personnes transgenres, pour qu’elles puissent avoir pleinement accès à des services de santé dispensés dans le respect et la dignité ».
Michel Sidibé a également insisté pour qu’on « permette à chaque enfant de naître sans être porteur du VIH et, enfin, assurer à ces enfants et à leurs mères non seulement de survivre, mais de s’épanouir ». Car, selon toujours le plus haut fonctionnaire de l’Onusida, « l’étape actuelle de la riposte au Sida est captivante ». « Nous mettons en place la dynamique qui permettra à chacun de connaître un avenir durable, équitable et en bonne santé ». En cette Journée mondiale de lutte contre le sida, le directeur de l’Onusida rappelle enfin qu’ « avec des investissements engagés dès le départ, nous pouvons espérer combler plus rapidement les lacunes dont souffrent les services essentiels ».
Cheikh Tidiane MBENGUE
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