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Sud Quotidien | Sénégal | 12/12/2015 | Lire l'article original
C’est aujourd’hui samedi 12 décembre que le monde célèbre la Journée mondiale de la Couverture Santé Universelle (CSU). Au Sénégal, où les autorités ont lancé cette initiative de gratuité depuis quelques années, aucune manifestation n’est prévue pour cette journée mondiale décrétée par les Nations Unies mais qui a été zappée sur tout le territoire national.
La communauté mondiale célèbre aujourd’hui ce samedi 12 décembre la journée mondiale de la Couverture Santé Universelle (CSU). Un moment opportun pour discuter de ce nouveau concept et comment les pays africains doivent faire pour étendre la santé à tous. Au Sénégal, à la place de CSU, c’est la Cmu qui a été mise en branle en septembre 2013 comme une des priorités de l’agenda politique du Président Macky Sall.
Et d’ailleurs, c’est suite à son accession au pouvoir qu’une cellule d’appui à la CMU a été créée en 2013 au sein du ministère de la Santé et de l’Action sociale. Mais deux ans après, en janvier 2015, une nouvelle structure dénommée Agence nationale pour la CMU a vu le jour et remplacé la CMU. Ceci pour mieux mettre en œuvre ce programme relatif à la gratuité des soins des enfants de 0 à 5 ans, la césarienne et la prise en charge des personnes âgées de plus de 60 ans (Sesame). Un budget de fonctionnement de 17 milliards a été alloué à l’agence de la CMU pendant ses six premiers mois. Ceci a permis de rembourser la dette aux structures de soins publics et permis à 2,4 millions de Sénégalais d’accéder gratuitement aux soins.
Pour l’année 2016, un budget de 52 milliards est attendu comme l’avait clamé l’argentier de ce programme lors d’une rencontre aux Parcelles Assainies.
Ce samedi 12 décembre était donc une occasion qui devrait permettre au pays de constater les progrès, d’interpeller les décideurs et de sensibiliser les populations sur les objectifs des Nations Unies, de la Banque Mondiale, de l’OMS et de l’association internationale des mutualistes. Mais au Sénégal, pour des raisons non évoquées, la journée mondiale de la santé universelle a été zappée. En attendant, un milliard d’individus dans le monde est privé de soins et de traitement sanitaire pour des raisons de coût financier. Pourtant cette célébration nouvellement intégrée dans le calendrier international est vivement saluée comme moment de plaidoyer pour stopper les plus grandes causes de mortalité des populations issues des milieux les plus pauvres.
Cheikh Tidiane MBENGUE
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