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L'essor | Mali | 23/02/2015 | Lire l'article original
Semaine du MedecinLe cauchemar du Collectif des médecins, pharmaciens et d’odonto-stomatologistes et spécialistes ne semble pas encore toucher à sa fin. Il s’agit du blocage dont les membres du collectif disent être victimes dans le système de recrutement des maîtres assistants. Le collectif avait déjà protesté contre le fait qu’il n’y a pas eu de recrutement de maitres assistants depuis 2009. Après de nombreuses et vaines démarches, le collectif s’est réuni, lundi, pour analyser la situation. La rencontre s’est déroulée au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) du Point G. Dirigée par le coordinateur du collectif, Brahima Dicko, médecin légiste au Point G, la rencontre a mobilisé tous les membres du collectif.
Selon Brahima Dicko, le collectif a entrepris des démarches pour protester contre le système de recrutement depuis 2011. Il dénonce le non recrutement de maitres assistants alors que cette catégorie de travailleurs, dont font partie ses membres, est disponible. « Nous faisons déjà fonction dans nos différentes facultés et dans nos CHU », a-t-il souligné.
Le coordinateur du collectif accuse le rectorat d’être à la base du blocage. « On ne parvient pas à avoir des explications réelles sur le blocage du système de recrutement », précise Brahima Dicko. Et pourtant, dit-il, les demandes de recrutement sont gérées normalement au niveau des CHU et au décanat des facultés. Mais, une fois arrivées au rectorat, ces demandes restent sans suite. « C’est ce qui nous fait dire que c’est le rectorat qui nous bloque », soutient t-il.
Cependant, le collectif envisage de maintenir la tactique de la mobilisation et de poursuivre ses démarches auprès du ministère de l’Enseignement supérieur et du département de la Santé. Sur ce point, le coordinateur annonce qu’ils iront plus loin quand le besoin l’imposera afin de montrer qu’il y a un blocage dans un système qui aurait du fonctionner normalement. Selon lui, on les fait travailler de façon informelle et qu’ils ne demandent rien d’autre que la formalisation. Pour le bon fonctionnement des hôpitaux et de la formation, il juge nécessaire de changer la situation, le plus rapidement possible.
Son collègue, le Dr Dramé Boubacar Sidiki de l’Hôpital du Mali estime pour sa part que si rien n’est fait au bout de 3 ans, leurs diplômes risquent de ne plus être reconnus. Car le nouveau système d’accréditation de la faculté de médecine impose de nouvelles normes et de nouveaux critères.
Sur la liste des praticiens spécialistes qui aspirent à être des maitres assistants, on compte actuellement 136 personnes dans les 5 grands CHU en plus des CCRF, des autres instituts de recherche ou régionaux.
F. NAPHO
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