Le Centre de Recherche et de Lutte contre la Drépanocytose (CRLD) a tenu, hier, la 11è session de son conseil d’administration. La cérémonie d’ouverture des travaux s’est déroulée dans la salle de conférence du centre au Point G, sous la présidence du Dr Salif Samaké, conseiller technique au ministère de la Santé et de l’Hygiène publique. C’était en présence du directeur général du CRLD, le Pr Dapa Aly Diallo, et de l’ensemble des administrateurs.

Au menu de la session : l’examen des recommandations formulées par session précédente, la revue des activités réalisées en 2015 par la structure, le budget prévisionnel de l’année en cours qui se chiffre à 1.067.260.400 Fcfa ainsi que les perspectives pour 2016.

A l’entame des travaux, une minute de silence a été observée à la mémoire de François Deprez, un bénévole français qui a contribué à la création du centre. Le Pr Dapa Aly Diallo s’est réjoui du fait qu’en 2015, en matière de recherche et d’appui aux soins, des réalisations assez satisfaisantes ont été faites et plus de 80% des prévisions atteintes.

Le directeur général du CRLD a évoqué aussi les difficultés actuelles auxquelles le centre est confronté. Il s’agit en l’occurrence de l’insuffisance de personnel qualifié pour satisfaire efficacement la demande croissante de soins spécifiques ainsi que le manque d’actions concrètes dans la recherche et la formation.

Evoquant les perspectives de sa structure, le directeur général du CRLD a parlé de la pérennisation des activités à travers la mise en place d’unités compétentes dans les régions et l’élargissement de la collaboration au niveau national et international pour développer les programmes de recherche.

Dapa Aly Diallo a par ailleurs annoncé aux drépanocytaires que le centre est ouvert de lundi à samedi pour leur permettre de bénéficier de soins appropriés. L’esprit du centre, a-t-il insisté, est d’offrir une couverture équitable à tous les malades qu’ils soient pauvres ou riches.

Le Dr Salif Samaké a, lui, rappelé que le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique accorde une place importante à la lutte contre les maladies non transmissibles dont la drépanocytose. C’est pourquoi, a-t-il dit, le département a inscrit la drépanocytose dans son programme décennal et l’OMS (Organisation mondiale de la santé) l’a notée dans sa stratégie régionale visant à améliorer les soins à la personne.

Le conseiller technique a réitéré l’accompagnement du ministère de la Santé et de l’Hygiène publique dans le cadre de la mise en œuvre des stratégies de prévention et de prise en charge spécifiques et durables des drépanocytaires.

S. TANGARA

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