← retour Santé tropicale
Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Le soleil | Sénégal | 06/02/2016 | Lire l'article original
Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations Unies (Onu), a appelé à mettre fin aux mutilations génitales féminines pour ainsi épargner d’immenses souffrances infligées aux femmes. Il s’est exprimé à l’occasion de la célébration, aujourd’hui, de la Journée internationale de lutte contre les mutilations génitales féminines.
Aujourd’hui, est célébrée la Journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines. Cette manifestation est la première du genre depuis l’adoption de l’ambitieux Programme de développement durable à l’horizon 2030. Elle se justifie, d’autant plus que les chiffres sont suffisamment évocateurs de l’urgence qui prévaut sur la prise en charge des mutilations génitales féminines. En effet, de nouvelles estimations révèlent qu’aujourd’hui 200 millions de filles et de femmes ont subi une forme de mutilation génitale féminine.
Ces données ont été recueillies du fait que de plus en pus de pays s’intéressent à la lutte contre ce phénomène. « Si rien ne change, le nombre de filles excisées chaque année sera plus élevé en 2030, en raison du taux de fertilité supérieur de la plupart des populations qui observent cette pratique », souligne Ban Ki-Moon. L’une des cibles associées aux objectifs de développement durable porte spécifiquement sur l’élimination de la mutilation génitale féminine. « Quand cette pratique sera totalement abandonnée, des effets bénéfiques se feront sentir à l’échelle des sociétés, les femmes et les filles reprenant possession de leur santé, de leurs droits et de leur énorme potentiel », préconise-t-il.
Ban Ki-Moon est persuadé que les Etats disposent de moyens et possibilités pour accélérer les progrès et réussir à éliminer les mutilations génitales féminines. Dès lors, il appelle tout le monde à se joindre à la cause pour donner aux populations qui aspirent au changement les moyens d’atteindre ce but. Ban Ki-Moon appelle également les gouvernements à honorer les engagements pris. A travers une plateforme d’action, il compte favoriser les partenariats sur l’appui de la société civile, du monde de la santé, des médias et des jeunes.
Réconforté par les voix toujours plus nombreuses qui, parmi les jeunes, s’élèvent pour exiger l’abandon de la pratique, il a insisté sur la nécessité de protéger et de défendre le principe des droits de l’homme pour tous. « Nous pouvons en finir avec la mutilation génitale féminine en une génération et édifier ainsi un monde où les droits fondamentaux de toutes les femmes, de tous les enfants et de tous les adolescents sont pleinement respectés », a lancé Ban Ki-Moon.
Oumar BA
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux