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Le soleil | Sénégal | 12/02/2016 | Lire l'article original
Pour avoir une autonomie dans le domaine de la génétique moléculaire, le Sénégal aura bientôt une plateforme. Elle permettra de mieux maîtriser la médecine moderne, de favoriser le transfert de technologies, le contrôle sanitaire des aliments, entre autres.
Le Sénégal sera bientôt doté d’une plateforme génétique moléculaire. Elle sera érigée à la Cité du savoir de la future ville de Diamniadio. Sa mise en place a fait hier l’objet d’une rencontre entre le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Pr Mary Teuw Niane, les représentants des ministères de la Santé, de l’Intérieur et de l’Agriculture, des Agences de recherche et des partenaires français de l’Université d’Evry-Val d’Essonne. Pour M. Niane, cette infrastructure permettra au Sénégal d’avoir une autonomie totale dans le domaine de la génétique moléculaire dont la maîtrise permet d’enrichir de multiples champs d’intérêt parmi lesquels la médecine moderne, le contrôle sanitaire alimentaire, la police judiciaire et la protection de l’environnement. « Elle aidera notre pays dans le transfert de technologies, des compétences et des connaissances. Lesquelles sont indispensables au développement aussi bien scientifique, économique que social », a soutenu le Pr Niane.
Il a fait savoir que la plateforme sera structurée autour d’un laboratoire en vue de la préparation des échantillons, de l’analyse et de la mise en forme des données.
Le ministre de l’Enseignement supérieur a expliqué que sa mise en place permettra de traiter, sur place, les données sanitaires et scientifiques et de réduire les délais en évitant que les échantillons soient envoyés en Europe ou dans d’autres pays développés. Pour Mary Teuw Niane, la génétique moléculaire ouvre la voie à la médecine personnalisée parce que permettant de mieux comprendre l’origine des maladies héréditaires. Elle établit la présence de signatures génomiques, les prédispositions individuelles à de nombreuses maladies en contribuant à leur prévention.
Pour le président de l’université d’Evry Val Essonne, Patrick Curmi, cette plateforme conduira au développement des produits thérapeutiques plus ciblés par la biothérapie génique ou cellulaire pour le traitement des maladies communes. Il s’agit des différents cancers et d’autres maladies rares qui demeurent sans traitement.
Eugène KALY
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