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71 milliards pour la lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose

L'essor | Mali | 24/02/2016 | Lire l'article original

Le Fond mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme met à la disposition de notre pays un financement conséquent de 108 447 285 millions d’euros, soit environ 71 milliards Fcfa, dans le cadre de la prévention, la prise en charge et l’éradication de ces trois affections. Notre pays et le Fonds ont signé hier trois conventions relatives à ce financement.

La cérémonie de signature a lieu dans l’après-midi au Centre international des conférences de Bamako, sous la présidence du ministre de la Solidarité, de l’Action humanitaire et de la Reconstruction du Nord, représentant sa collègue de la Santé et de l’Hygiène publique.

Ont également pris part à cette cérémonie, Tina Draser, manager régional pour l’Afrique de l’ouest du Fonds, le chef de file des partenaires bilatéraux, Gilles Huberson, l’ambassadeur de France au Mali et les représentants des principaux et sous bénéficiaires (PNUD et CCM-Mali).

Les 71 milliards sont repartis comme suit : 30 milliards pour la lutte contre le sida, 36 milliards pour le paludisme et 5 milliards pour la lutte contre la tuberculose.

« Cette signature de subventions permettra aux populations maliennes concernées par la pandémie du VIH/Sida d’avoir accès à des soins ou dispositifs de prévention à la hauteur des défis du moment », s’est réjoui le directeur-pays du PNUD, Boubou Dramane Camara, précisant que le financement permettra d’augmentera le taux de dépistage du VIH chez les femmes enceintes de 55% en 2018 contre 18,5 % actuellement et celui des patients adultes et enfants infectés traités par les ARV de 47% à 70% en 2018.

Tina Drase, quant à elle, a souligné que le Mali est parmi les pays prioritaires du Fonds mondial. « Si nous sommes à un tournant pour le contrôle de ces trois affections, a-t-elle estimé, seule une synergie d’action entre les différents acteurs nous permettrait d’éradiquer ces maladies d’ici à 2030 ».

Par ailleurs, elle a souhaité une gestion efficace, efficience et transparente des fonds pour le grand bonheur des nos concitoyens vivant avec ces maladies. Le manager régional Afrique de l’Ouest du fonds a aussi rappelé que les objectifs fixés ne seront pas atteints sans l’accompagnement financier du Mali. C’est pourquoi elle a invité le gouvernement à la mise en place d’un Fond national pour la lutte contre les trois fléaux.

La France est le deuxième pays qui contribue le plus au Fonds mondial après les États-Unis. Dans son intervention, son ambassadeur a rappelé que ces fonds proviennent des contributions (impôts et taxes) du peuple français. Il s’est dit fier de constater que son pays contribue au renforcement du système de santé de notre pays. Il a, toutefois, souhaité que notre pays puisse commencer à prendre le relais dans la prise en charge de ces trois maladies.

Ces recommandations ne sont pas tombées dans l’oreille de sourd. Le ministre Hamadoun Konaté a souligné que le Mali fait l’effort d’avoir un système de santé efficace et solide. Il a illustré cette affirmation par les résultats élogieux obtenus dans la lutte contre la fièvre hémorragique à virus Ebola. L’apparition de ce virus a permis à notre pays de mesurer l’efficacité de son système de santé. Ces performances, a-t-il estimé, ont été rendues possibles grâce aux soutiens financier, matériel et humain des partenaires techniques et financiers.

Revenant sur les préconisations émises par les partenaires techniques et financiers, le ministre Hamadoun Konaté a promis que l’ensemble du territoire national aura accès aux soins. La mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation et la collaboration déjà engagée entre les différents groupes armés et les autorités nationales faciliteront l’accès de toutes les populations aux soins de santé. Toutefois, il a reconnu des faiblesses dans la capacité d’absorption de notre pays des fonds mis à disposition (moins de 50%).

Hamadoun Konaté a promis que des efforts seront faits pour changer cette tendance. Quant à la prise en charge intégrale de ces trois maladies par les autorités, il s’est montré rassurant : « La mise en place du Fonds national de lutte contre le Sida est une réponse claire aux sollicitations concernant la prise en charge intégrale de ces affections par notre pays ».

Auparavant, le président du CCM-Mali (l’instance nationale de coordination des activités du Fonds mondial), Aliou Guèye, avait salué les donateurs pour leur confiance et leur disponibilité, tout en soulignant que le défi à relever reste l’amélioration de la capacité d’absorption des ressources financières. A ce propos, il a plaidé pour que les partenaires accompagnent notre pays, afin qu’il puisse absorber une grande partie des fonds mis à sa dispositions.

Une remise des clés de quinze véhicules au gouvernement par le PNUD a mis fin à la cérémonie de signature des subventions.

C. M. TRAORÉ

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