Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique était vendredi dernier au Centre de Santé de Référence (CSREF) de la Commune II de Bamako. Accompagnée d’une forte délégation, Mme Togo Marie Madeleine Togo s’est d’abord rendue sur le chantier des nouveaux locaux du CSREF, dont les travaux sont à la finition.

Lors des échanges avec le ministre, les élus de la Commune II, les autorités coutumières et les représentants du personnel ont insisté sur le besoin pressant pour le centre d’emménager dans ses nouveaux locaux. Cela va non seulement permettre à la structure de mieux fonctionner au service de la population et mais aussi à la commune de disposer d’un centre de santé communautaire.

Un rapport sur le CSREF présenté par le médecin-chef, le Dr Keïta Mamadou Désiré Mary, confirme ce problème d’infrastructure. Créé en 1997, le CSREF de la Commune II souffre d’une vétusté et d’une exiguïté à tous les niveaux. Les indicateurs démontrent aussi que le personnel travaille dans des conditions très difficiles.

Le ministre a recoupé ces constats et assuré que les nouveaux locaux seront bientôt prêts. « Tout cela ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir », a-t-elle promis.

En termes d’activités, le ministre a constaté que malgré les insuffisances, le personnel arrive tant bien que mal à satisfaire la population. Togo Marie Madeleine Togo l’a encouragé à redoubler d’efforts et à revoir sa stratégie car le centre de santé se situe dans une commune très peuplée. Elle a demandé au médecin-chef et au reste du personnel d’aller vers la population afin de privilégier la prévention des maladies. Elle a aussi insisté sur l’hygiène et l’assainissement.

Mme Togo Marie Madeleine Togo a par ailleurs évoqué la menace potentielle pour notre pays de deux virus : Zika et Lassa. A ce propos, elle a demandé à la population de prendre dès maintenant les mesures nécessaires pour faire face éventuellement à ces deux virus qui peuvent entrainer des complications graves. Pour cela, il faut lutter contre les rongeurs et les moustiques, notamment en adoptant les moustiquaires imprégnées.

F. NAPHO

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