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Walfadjri | Sénégal | 11/03/2016 | Lire l'article original
Les personnes souffrant de maladies rénales souhaitent que l‘Etat baisse davantage le coût des piqûres destinées à leur traitement. Pour leur survie, elles doivent payer entre 50 et 85 mille le mois pour les trois ou six piqûres. Une charge qui n’est pas à la portée de tous les patients. Et ils ont demandé, hier à Dakar dans le cadre de la Journée du rein, que les frais d’hémodialyse soient revus à la baisse. Le porte-parole des patients, Babacar Mbaye a invité l’Etat à venir en soutien aux malades. Selon lui, le coût d’accès aux soins reste encore élevé et le taux de prise en charge reste faible.
Les malades rencontrent beaucoup de contraintes dans les greffes, sans compter la cherté des médicaments et des piqûres. D’après M. Mbaye, les injections coutent 85 mille Fcfa la demi douzaine et 42 mille 500 Fcfa les trois. Les patients doivent prendre ces injections tous les mois. Il confie que beaucoup de malades n’arrivent pas à joindre les deux bouts pour acheter les piqûres essentielles à leur survie. « Ces piqûres sont non seulement chères mais elles sont inaccessibles. A Dakar, on en trouve qu’à l’hôpital Le Dantec. Idem dans les régions où il n y a pas aussi assez de générateur. Des milliers de malades attendent leur tour pour passer aux soins. Certaines régions sont encore dépourvues de ces précieux matériels », énumère Babacar Mbaye.
En effet, M. Mbaye a demandé à ce que la sensibilisation soit faite autour de la nouvelle loi qui « démocratise l’implantation d’organes car beaucoup de Sénégalais sont encore réticents à faire don de leur organe, notamment leur rein ». Par ailleurs la célébration de la journée du rein a été aussi l’occasion d’aborder l’épineuse question du rapport de l’Islam à la transplantation ou la greffe. Le conférencier du jour, Serigne Mouhamadou Abdallah Cissé, a précisé que l’Islam tolère la transplantation d’organe d’un mort à un vivant, d’un vivant à son prochain. « Mais tout doit se faire selon des chartes. Il faut un effort d’intégration des textes religieux dans de telles pratiques qui doivent répondre à des fondements de sécurité, de survie, d’humanité et de solidarité », explique le religieux. Avant d’ajouter que le sang n’a pas de religion.
Emile DASYLVA
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