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Mortalité maternelle et néonatale : les taux sont encore dramatiquement élevés

L'essor | Mali | 30/03/2016 | Lire l'article original

Ils sont respectivement de 368 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes et de 34 décès pour 1000 naissances. Le Centre International de Conférence de Bamako (CICB) abrite depuis lundi, le 5è congrès de la Société Malienne de Gynécologie et d’Obstétrique (SOMAGO). Cette importante manifestation qui regroupe des sommités africaines, a pour thème : « mortalité maternelle et néonatale, rôle des associations professionnelles ».

Les participants discutent du renforcement des connaissances et compétences des membres du congrès, du relèvement de leur niveau de pratique et des conditions nécessaires pour une réduction significative du taux élevé de mortalité maternelle et néonatale dans notre pays.

Durant trois jours, ce congrès est non seulement l’occasion pour les gynécologues-obstétriciens de confronter leurs différentes recherches mais aussi de partager les meilleures pratiques novatrices destinées à sauver des vies et s’enrichir de nouvelles avancées sur la gynécologie et obstétrique.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par la Première dame, Mme Keita Aminata Maiga, qui avait à ses cotés le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Mme Togo Marie Madeleine Togo, la présidente de la SOMAGO, Mme Sy Assitan Sow, le président du congrès, le Pr Amadou Dolo.

La mortalité maternelle et néonatale représente une véritable tragédie dans le monde. Selon l’OMS, 529 000 décès maternels sont enregistrés dans le monde dont 99% dans les pays en développement, sur lesquels 20% en Afrique de l’ouest et du centre. Le risque de mourir durant la grossesse, l’accouchement et les suites de couches est de 1 sur 16 dans nos contrées alors qu’il est de 1 sur 36000 dans les pays développés.

Au Mali, comme dans la plupart des pays d’Afrique sub-saharienne, les taux de mortalité maternelle et néonatale sont très élevés. Ils sont respectivement de 368 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes et de 34 décès pour 1000 naissances pour la mortalité néonatale, selon les résultats de l’EDSM-V 2012. La présidente de la SOMAGO était donc fondée de souligner que les taux élevés de mortalité maternelle et néonatale constituent une préoccupation majeure aussi bien pour les autorités que pour les associations professionnelles, particulièrement les gynécologues-obstétriciens qui se sont engagés à réduire d’une manière significative ce taux dramatique de mortalité maternelle et néonatale au Mali.

A ce propos, plusieurs études ont démontré que la qualité des soins et les compétences des prestataires peuvent être améliorées par la formation, le recyclage, le suivi, la supervision, les normes en matière de soins, les questions relatives à la réglementation et à la l’homologation, a-t-elle souligné.

Formation adéquate. Mme Togo Marie Madeleine Togo est aussi convaincue que l’une des causes des nombreux décès en Afrique réside dans l’insuffisance des ressources humaines qualifiées mais aussi l’inaccessibilité des centres de soins et des professionnels de la santé. Elle a préconisé d’accélérer l’accès des femmes et des enfants à des centres de soins efficaces. Cela, pour elle, nécessite le renforcement de la formation en adéquation avec la communauté. « L’accès à des centres de soins qualifiés est un droit pour chaque femme et enfant. Il est au cœur des objectifs de développement pour la réduction de la mortalité maternelle et néonatale », a rappelé le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique. L’atteinte de ces objectifs de réduction de la mortalité maternelle et néonatale ne peut être envisagée qu’à travers une couverture suffisante et équitable des professionnels de santé entre les villes et les campagnes, a-t-elle noté, estimant que la formation améliorera la qualité des soins dans les centres de santé. Elle a promis de veiller à cela avant d’inviter les congressistes à s’engager de façon synergique pour améliorer la santé de l’enfant et de la mère.

La Première dame a souligné, qu’en dépit des progrès scientifiques enregistrés dans les secteurs de santé, la mortalité maternelle et néonatale constitue encore un problème de santé publique sur le continent africain et plus particulièrement en Afrique de l’ouest. « Les défis persistent », constatera-t-elle. « C’est pourquoi, nous devons intensifier le plaidoyer et renforcer l’ensemble des stratégies déjà mises en œuvre pour réduire le taux de mortalité maternelle et néonatale. Nous devons redoubler d’efforts et rattraper le retard afin d’accélérer les progrès », préconisera l’épouse du chef de l’Etat.

Pour Mme Keita Aminata Maïga, le thème du présent congrès est une invite aux sociétés scientifiques et associations professionnelles à se pencher sur le rôle qu’elles doivent jouer en vue d’inverser la tendance. Elle a surtout invité les responsables politiques et administratifs, les partenaires bilatéraux et multilatéraux, les ONG à œuvrer en synergie pour marquer l’urgence de nous investir. Pour sa part, elle a réitéré son engagement et sa disponibilité à œuvrer à leurs côtés afin de réduire considérablement le taux de mortalité néonatale dans notre pays. « Ensemble, nous pouvons le faire, ensemble nous devons le faire », a déclaré Mme Keita Aminata Maïga avant d’ajouter que le bien-être familial est propice aux actions de développement durable.

F. NAPHO

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