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Walfadjri | Sénégal | 29/03/2016 | Lire l'article original
L’Association des sages-femmes de Tivaouane et leurs collègues des districts sanitaires de Khombole et de Sokone ont bouclé samedi dernier à Pire une session de renforcement de capacité de deux jours sur les techniques de dépistage du cancer de col de l’utérus.
Laquelle session de formation est initiée par l’Ong Feeda et ses partenaires italiens de la région Romania avec comme objectif de mieux outiller les sages-femmes et infirmiers chefs de poste sur la technique de dépistage visuel. Une technique moins onéreuse en terme de prévention puisque pouvant permettre une prise en charge précoce de ladite pathologie. Selon la présidente de l’association des sages-femmes de Tivaouane, Aminata Binetou Touré, la situation est telle qu’aujourd’hui, sur 100 femmes dépistées, trois ou quatre au moins présentent des cas suspects de cancer du col de l’utérus. Pis, dit-elle, lors de la journée de dépistage, organisée par le district sanitaire de Tivaouane, à l’occasion de la célébration de la journée de la femme, les résultats ont démontré que les 300 femmes qui ont été dépistées, le quart présentait des cas suspects.
Selon elle, tout le travail de sensibilisation et d’échange qu’il sied de faire à l’endroit de ces femmes qui ne savent pas faire la différence entre un cas suspect et un cas diagnostiqué positif. Une difficulté réelle à laquelle vient s’ajouter le coût très élevé du traitement pour les personnes atteintes, compte non tenu de l’accès difficile des femmes du monde rural aux soins spécialisés. Aussi, la présidente de l’association des sages-femmes de Tivaouane de saisir l’opportunité pour lancer un appel aux autorités médicales et en particulier à l’Etat pour que des dispositions soient prises dans le sens d’accessibilité du vaccin contre le cancer du col de l’utérus et du sein. Lequel vaccin, selon elle, existe et est subventionné par l’Etat. Pour elle, la meilleure façon de rendre ce vaccin accessible est de l'introduire dans le Programme élargi de vaccination (PEV). Une suggestion appuyée par le docteur Lawra de la section médicale du Centre universitaire pour la coopération internationale de ville de Parme en Italie qui assurait la formation. Pour cette dernière, ce vaccin est inoculé aux femmes italiennes dès l’âge de 12 ans. Le même procédé pourrait être utilisé au Sénégal dans le cadre du programme de prévention contre le cancer.
La session de formation et de renforcement de capacité des sages-femmes et infirmiers chefs de poste des trois districts sanitaires de Tivaouane, Khombole et Sokone a été organisée par l’ONG Feeda de Pire en partenariat avec la région médicale de Thiès. Elle a été financée par la province de Parme de la région Romania d’Italie. Il s’est agi avec cette session de séances de formation théorique couplées de séances pratiques déroulées au niveau du centre de dépistage du cancer du col de l’utérus de la commune rurale de Pire.
Sidy DIENG
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