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Sud Quotidien | Sénégal | 30/03/2016 | Lire l'article original
Le Sénégal a encore renforcé son dispositif pour lutter contre la maladie hémorragique à virus Ebola qui a refait surface dans la sous-région. Hier, mardi 29 mars, le ministre de la santé et de l’action sociale, Awa Marie Coll Seck a visité le camp de traitement de ladite maladie ouvert à l’hôpital Fann de Dakar au département des maladies infectieuses qui pourra accueillir jusqu’à 50 malades.
Les cas suspects et confirmés de la maladie à virus Ebola ont désormais leur centre de prise en charge. Même s’ils continuent d’être logés dans le service des maladies infectieuses à l’hôpital Fann, un petit espace bien aménagé avec des tentes, leur est réservé. Une manière pour le ministère de la santé de faire dans la prévention avec cette infrastructure sanitaire mise en place dans le souci de prendre en charge un important nombre de cas, conformément au plan national de contingence Ebola.
Composé de quatre tentes réservées officiellement pour accueillir des malades, le coordonnateur du centre des opérations d’urgence sanitaires, docteur Abdoulaye Bousso a renseigné que 12 lits pour des cas suspects et 12 autres lits pour des cas confirmés, sont disponibles et le centre peut contenir jusqu’à 50 malades.
De l’avis de docteur Bousso, même si la maladie n’a pas encore été détectée au Sénégal, il urge avec l’apparition de cas dans la sous-région de renforcer ou de revoir le dispositif déjà mis en place depuis l’année dernière pour la riposte de la maladie à virus Ebola. « Ledit centre reste le prolongement des actions déjà mis en place par le ministère de tutelle dans la lutte contre la maladie » a-t-il avancé. Pour un financement de plus de 70 millions de nos francs, le centre de traitement implanté au cœur de l’hôpital Fann qui vient de voir le jour à Dakar est le fruit d’un partenariat entre le gouvernement du Sénégal, la Croix rouge et la coopération japonaise. Il pourra aussi servir, selon le corps médical, en cas d’épidémie, pour certaines pathologies infectieuses.
« Vu la configuration de ce centre, nous sommes en face d’un camp qui répond à toutes les normes sanitaires et d’hygiènes. Nous pourrons aussi l’utiliser pour d’autres maladies en cas d’urgence », a déclaré docteur Bousso. Pour le ministre de la santé et de l’action sociale, Awa Marie Coll Seck, venue visiter le site hier, mardi, il n’y a pas de quoi avoir peur. « Nous cherchons à ramener la vigilance. Le dispositif sanitaire à été renforcé un peu partout, mais surtout au niveau des frontières avec la survenue de nouveaux cas d’Ebola en Guinée. Le personnel a été formé pour réagir en toute efficacité » nous a-t-elle confiée.
Soulignons que l’épidémie d’Ebola, partie en décembre 2013 de Guinée, s’était ensuite propagée dans les pays limitrophes, au Liberia et en Sierra Leone, notamment. En deux ans, elle a gagné dix pays, dont l’Espagne et les Etats-Unis, provoquant officiellement 11 315 morts pour 28 637 cas recensés, dont plus de 99 % en Afrique de l’Ouest.
Denise ZAROUR MEDANG
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