Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique, avec l’appui de ses partenaires, a procédé au lancement de la campagne de vaccination introduisant le Vaccin Polio Injectable (VPO) dans la vaccination de routine. C’était le 25 mars dernier au Centre de santé communautaire de Safo, dans la banlieue bamakoise. Dans le prolongement de ce lancement, le ministère, en partenariat avec l’OMS, l’UNICEF et GAVI, a organisé une conférence de presse, samedi, à la direction nationale de la santé. A cette occasion, le Dr Diallo Fanta Siby, médecin de la santé publique, Mme Traoré Mariam Sidibé, la représentante de l’UNICEF, et Mme Diallo Assan Diakité, la représentante du CNIECS, ont expliqué à la presse le déroulement de la campagne.

La poliomyélite étant une maladie infectieuse, très contagieuse, invalidante voire mortelle, elle doit obligatoirement être éradiquée dans le monde. C’est dans ce cadre que l’Initiative d’éradication de la Poliomyélite (IMEP) a été prise par l’assemblée mondiale de la santé lors de sa 41è session en mai 1988. Le Mali, à l’instar des autres pays, a souscrit à cette initiative qui vise le renforcement de la couverture vaccinale de routine contre la polio des enfants de moins d’un an, l’organisation de Journées Nationales de Vaccination (JNV) de qualité contre la poliomyélite chez les enfants de moins de 5 ans, entre autres. Le vaccin polio injectable (VPI) est ajouté au Vaccin Polio Oral (VPO) dans la vaccination de routine pour renforcer la protection de l’enfant contre la poliomyélite.

Les spécialistes ont assuré qu’il n’y avait pas eu de cas de polio en Afrique durant l’année 2015. C’est, précisent-ils, seulement en Afghanistan et Pakistan qu’il y a eu 10 cas. « Pour le moment, le VPO ne sera pas remplacé par le VPI, ils seront acheminés ensemble. C’est en 2019 que le VPO sera retiré », a expliqué le médecin de santé publique, le Dr Ibrahim Diarra. « Ce vaccin est disponible, gratuit et sans danger », a assuré la représentante de l’UNICEF.

La représentante du CNIECS et celle de l’OMS ont réitéré leur soutien technique et financier au ministère de la Santé et l’Hygiène publique afin de contribuer à la lutte contre la poliomyélite.

Mariam F. DIABATE

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