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Sud Quotidien | Sénégal | 16/04/2016 | Lire l'article original
10 des 12 médecins qui ont pris part au premier cours international de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) d’accréditation des microscopistes du paludisme à Dakar, ont été certifiés. Ils ont reçu leur parchemin après cinq jours de mise à niveau aux normes internationaux. La cérémonie de clôture a eu lieu hier, vendredi 15 avril dans l’enceinte de l’hôpital Aristide Le Dantec en l’absence des médecins sénégalais recalés pour la dite session.
Aucun sénégalais sur la liste des participants au premier cours international de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) d’accréditation des microscopistes du paludisme à Dakar. Un constat qui semble être paradoxale puisse que pour la première fois dans l’histoire de la médecine, un second centre après celui du Kenya, vient d’être ouvert à Dakar pour les pays francophones sans la participation des médecins du pays d’accueil. Selon le professeur Daouda Ndiaye, le choix n’est pas inopiné. « Nous avons décidé de laisser d’abord les autres nationalités prendre part aux cours pour cette première édition et ensuite les Sénégalais pourront suivre pour donner une coloration africaine et non nationale », a-t-il avancé.
Au nombre de 12 médecins venus des pays francophones et du Madagascar, seuls 10 ont pu être certifiés. « Les deux autres ont été recalés pour la simple raison qu’ils ne sont pas arrivés à l’heure et ont perdu deux jours. Pour se conformer aux normes de l’Oms qui exigent que les participants assistent à la totalité des cours pour prétendre au parchemin, nous les avons recalés », a déclaré le professeur Ndiaye.
Pour les médecins certifiés, ils auront pour mission de travailler à améliorer le niveau de la recherche afin de renforcer la prise en charge du paludisme en Afrique.
« L’Afrique peut se glorifier d’avoir maintenant 10 médecins certifiés qui pourront être déployés partout en Afrique où besoin se fera sentir, car le dit centre a les prérogatives de le faire », renchérit le professeur Daouda Ndiaye, inventeur du test du paludisme dénommé « illumigene Malaria ».
Le doyen de la faculté de médecine pour sa part, s’est réjoui de l’initiative de l’Oms d’ouvrir ledit centre à Dakar. « L’Université Cheikh Anta Diop de Dakar a été choisi pour porter le centre implanté à l’Hôpital Aristide Le Dantec. C’est un honneur pour nous car, le cours magistral dispensé par le professeur Daouda Ndiaye entre en droite ligne des préoccupations de la formation continue des médecins pratiquants mais aussi de leur capacitation permanente », a-t-il déclaré. Le directeur de la santé, Papa Amadou Diack, venu présider la cérémonie de clôture, a lui aussi abondé dans le même sens que le doyen de la faculté de médecine pour dire : « le taux de mortalité et de morbidité du paludisme reste toujours élevé dans le continent noir. Avec le renforcement de capacité des médecins confirmés qui ont pris part à cette rencontre, nous espérons que beaucoup d’initiatives allant de le sens de réduire, de faire reculer la maladie, pourront être mis en place ».
De l’avis du chef de l’unité de parasitologie-mycologie du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de l’hôpital Aristide Le Dantec, le professeur Ndiaye, le prochain cours magistral aura lieu dans trois ans.
Soulignons que les participants ont été formés pendant 5 jours (du 11 au 15 avril courant). Ils sont venus, du Togo, Madagascar, Guinée Bissau, Cap Vert entre autres pays.
Denise ZAROUR MEDANG
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