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Sud Quotidien | Sénégal | 26/04/2016 | Lire l'article original
Depuis l’opération porc-épic de 2014 qui a conduit à l’arrestation de 42 contrevenants, la commercialisation informelle des médicaments de rue a beaucoup baissé, notamment dans la région de Dakar. Cette déclaration est du Pr Amadou Moustapha Dièye, directeur de la pharmacie et des médicaments, faite hier, lundi 25 avril, à Dakar en marge de l’ouverture de l’atelier de 72 h de l’Oms sur le renforcement des capacités des autorités sanitaires de 12 pays d’Afrique de Madagascar.
Même s’il reconnait que la vente illicite de médicaments existe au Sénégal, le Pr Amadou Moustapha Dièye, directeur de la pharmacie et des médicaments ne soutient pas moins que depuis l’opération porc-épic de 2014 qui a conduit à l’arrestation de 42 contrevenants, la commercialisation informelle des médicaments de rue a beaucoup baissé, notamment dans la région de Dakar. Il a fait cette déclaration hier, en marge de l’ouverture de l’atelier de 72 h de l’Oms sur le renforcement des capacités des autorités sanitaires de 12 pays d’Afrique de Madagascar sur la réglementation de mise sur le marché des médicaments.
Le directeur de la pharmacie et des médicaments de lancer cet avertissement aux professionnels du secteur : « En cas de rupture de médicaments, les professionnels de santé ne doivent pas tenter de s’approvisionner sur le marché parallèle. Ce n’est pas légal et il y a des sanctions qui sont prévues allant jusqu’à l’emprisonnement ». S’exprimant sur ces questions d’actualité, le Pr Amadou Moustapha Dièye a précisé que même en cas de rupture du stock national, les pharmacies et autres dépôts ne doivent pas s’approvisionner sur le marché parallèle dont la qualité et l’authenticité des produits sont douteuses.
Revenant sur la motivation de la rencontre de Dakar, le professeur Dièye a soutenu que c’est après plusieurs évaluations de la réglementation dans plusieurs pays africains que l’OMS a constaté le besoin de renforcer leurs capacités dans l’enregistrement des médicaments. Ainsi, ce premier module qui portera sur les procédures et l’expertise technique sera suivi d’une seconde formation pour permettre la démultiplication des compétences acquises. Le directeur d’ajouter que « L’enregistrement et l’autorisation de mise en vente des médicaments obéit à une réglementation internationale stricte. Les laboratoires gagneraient également à voir une certaine harmonisation dans ce domaine pour ne pas être soumis aux mêmes procédures dans chaque pays.»
Le directeur général de la santé qui présidait la cérémonie d’ouverture du séminaire au nom du ministre, s’est réjoui de la tenue de cet important atelier à Dakar et permettant « de renforcer les capacités des autorités de réglementation en matière d’évaluation des dossiers de demande d’autorisation de mise sur le marché pour les médicaments génériques qui constituent l’avenir si nous voulons des médicaments accessibles financièrement à nos populations... »
Cheikh Tidiane MBENGUE
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