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Revue de presse de santé tropicale

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Surveillance des décès maternels et riposte : un outil d’amélioration de la qualité des soins

L'essor | Mali | 31/05/2016 | Lire l'article original

Elle consiste à passer en revue le parcours, qui a conduit au décès et voir les insuffisances. Le décès d’une mère est une tragédie pour le mari, la famille, la société toute entière. Selon le professeur Amadou Dolo, c’est la honte du siècle. L’humanité, pour cette raison, a inscrit la lutte contre la mortalité maternelle dans les objectifs du millénaire pour le développement. Nous ne pouvons pas laisser les femmes vivre seules cette tragédie, alors que le monde continuait d’exister.

« Nous existons parce que ces femmes nous ont permis d’exister», témoigne t-il. Selon l’OMS, au niveau mondial en 1990, un demi-millions de femmes décédaient tous les ans. Une femme décédait toutes les minutes avec un taux de 600 décès pour 100 000 naissances. En 2010 c’était 303 000 décès par an avec un taux de 216 pour 100 000 naissances vivantes. Ce qui fait dire au professeur qu’il y a eu des progrès, car 44 % des décès ont été réduits par rapport à 1990. Mais il estime que ce progrès est insuffisant, car il s’agissait de réduire la mortalité à 75%. Ce qui signifie qu’il ya encore du chemin à faire. Cependant, l’engagement doit se poursuivre. Il faut qu’on s’engage tous, de façon forte pour que les objectifs du développement durable soient atteints. Ce ne serait plus les 2/3, mais nous devons faire un taux inférieur de 70%.

L’Afrique subsaharienne comptabilise un décès de 66% avec un taux de 546 pour 100 000 naissances vivantes en 2015. Pour lui, nous avons encore du chemin à faire. Le professeur souligne qu’il faut poursuivre les engagements. Et les objectifs du développement durable vont nous conduire jusqu’en 2030. Ces objectifs recommandent un taux de réduction inférieur de 70 pour 100 000 naissances. Pour cela chacun de nous doit s’engager de façon forte pour atteindre ce taux dans tous les pays. Il pense surtout que ce message s’adresse aux sages-femmes qui doivent mettre fin aux décès maternels. Pour lui, cela est possible. Le taux annuel du Mali selon l’OMS est de 2%. Le professeur affirme à ce sujet que nous ne sommes pas les moins lotis dans cette lutte.

Le Cap vert est le seul pays qui ait atteint les objectifs en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale c’est le Rwanda qui a été performant. Pour lui, nous pouvons aussi l’atteindre et nous devons l’atteindre avant 2030. La surveillance des décès maternels est apparue comme une solution quasi providentielle que la science a apporté pour accélérer la réduction des décès maternels. Elle consiste à passer en revue le parcours qui a conduit au décès et voir les insuffisances.
Ensuite, il faudra noter ces insuffisances, les prioriser pour qu’une prochaine femme n’ait pas le même destin. « C’est cela la surveillance des décès maternels et riposte, qui va être une action continue», explique t-il avant d’ajouter que son but c’est d’assurer le suivi des décès maternels néonatals et infantiles, de garantir la réduction de la mortalité maternelle et néonatale et infantile pour l’ensemble du monde. Pour cette surveillance, il précise que l’OMS propose un schéma de 5 étapes. Et c’est par lesquels, dit-il, que les sages-femmes doivent passer. Cela veut dire que chaque décès de femme doit être identifié pour savoir si c’est un décès maternel. Il faudra aussi prendre les informations et les notifier dans un document pour permettre la revue. Il faut analyser tout le parcours, les évènements, les intervenants. Il est nécessaire de découvrir comment ces intervenants ont coopéré et dans quel délai. « Cette analyse va permettre de tirer des conclusions et de dire que c’est à ce niveau-là que les insuffisances sont situées. Parce que si ces insuffisances n’avaient pas existé elle ne serait pas morte. Donc il faut les corriger», souligne le professeur Dolo. C’est ce que notre spécialiste appelle la riposte à travers les actions sur la base des recommandations. l’hémorragie, la cause principale.

Il souligne que le Mali faisait déjà ce qu’on appelle la revue des décès maternels, qui était une situation ponctuelle. Mais il précise qu’il faut une situation continue et qu’il faut tous les jours analyser les décès. Le taux de mortalité dans notre pays est de 368 pour 100 000 naissances vivantes. Depuis 2006, le Mali a intégré les décès maternels dans la liste des maladies et événements prioritaires à notification hebdomadaire obligatoire pour la surveillance intégrée de la maladie et de la riposte. Un système pérenne au niveau du ministère de la santé permet de loger et traiter ces informations. La direction nationale de la santé a élaboré un fichier pour recevoir les informations, les compiler et les traiter sur la base des recommandations. Depuis que cette surveillance a été instaurée, il apparaît entre 2014 et 2015 que notre pays a enregistré 123 000 000 naissances. La cause de la mortalité maternelle est surtout l’hémorragie. Le médecin invite chacun à faire des dons de sang afin de sauver des femmes. Pour éviter cette hémorragie dans les structures, il a souligné que des mesures ont été prises. Ces mesures sont : l’affichage du protocole de prise en charge des principales complications. C’est-à-dire qu’il faut faire tout si une femme saigne. Notre professeur affirme que si ces mesures sont mises en place la femme ne décèdera pas.

Il faut réparer des ambulances, mais aussi des groupes électrogènes, pour que les urgences soient évacuées et que l’intervention se fasse sous la lumière. Le circuit d’oxygène ne doit pas non plus faire défaut. Car lorsqu’il y a une détresse, il faut de l’oxygène, pour que l’organisme récupère rapidement. L’accouchement est incertain. Si l’enfant sort dans un état difficile, la solution passe par l’oxygène.

Si elle n’y ait pas c’est une mort garantie. Les téléphones doivent être mis à la disposition des maternités pour les appels d’urgences. La sensibilisation de la population pour l’utilisation des ambulances pour la référence évacuation permettra très certainement la prise en charge des cas. D’après le professeur il y’ a de nombreux défis à relever dans notre pays. La surveillance des décès va permettre un diagnostic plus creusé par rapport à chacune des situations et apporter des réponses. Toutes ces causes ne sont pas médicales mais il y a des facteurs favorisants comme la route souvent impraticable dans certaines zones. Il faut intégrer nécessairement et de façon effective la surveillance des décès maternels dans les activités de routine à travers les registres. Il recommande de remplir ce registre de façon rigoureux ne laissant échapper aucune femme. Les sages-femmes pour sauver le monde doivent avoir les informations exhaustives pour faire une bonne analyse et prendre une bonne décision. Il faut une couverture nationale et faire un suivi-évaluation. Cela permettra d’atteindre très rapidement les objectifs. La surveillance des décès maternels doit être introduite dans les curricula de formation de base des agents de santé afin que ces derniers puissent avoir la compétence, la culture de la redevabilité. L’intégration des agents des associations professionnelles dans le processus, mettre en place un cadre réglementaire. Il juge nécessaire de créer des comités de surveillance de décès maternel et riposte au plan local et régional pour que cet organe puisse suivre en permanence l’évolution des décès maternels et corriger les insuffisances. Il faut surtout une forte implication de la société civile.

F. NAPHO

Saignement de la gencive : à ne pas négliger !

La pathologie est liée à des maladies générales, à un brossage traumatique, aux changements hormonaux pendant la grossesse ou pendant la puberté.

La gencive est la partie des muqueuses buccales qui assure le rôle de manchon étanche autour de chaque dent. Elle est fait d’un organe qu’on appelle parodontite. Cet organe est l’ensemble des soutiens de la dent. Ces tissus comprennent, la gencive, le cément, le ligament alvéolo-dentaire et l’os alvéolaire. Parmi ces tissus, la gencive est la seule partie visible du parodonte. Elle est plus rose que les autres muqueuses de la bouche, car elle contient, comme la peau mais dans une moindre mesure, de la kératine. Aspect de la gencive saine : couleur rosée, texture « en peau d’orange », ne saigne pas au simple contact. La gencive peut se diviser en plusieurs parties : gencive marginale ou gencive libre. En direction coronaire, la gencive se termine par le bord gingival libre aux contours festonnés. Cette gencive délimite, entre elle-même et la dent, un sillon appelé sulcus. La gencive attachée. Cette gencive est attachée à l’os alvéolaire sous-jacent. En direction apicale, la gencive se continue avec la muqueuse alvéolaire lâche, de couleur rouge plus foncé, dont elle est séparée par une ligne de démarcation : la jonction muco-gingivale. La papille gingivale qui est la gencive située dans l’espace entre chaque dent.

Un saignement peut s’effectuer au niveau de cette gencive. Les causes de ce saignement sont multiples selon le Dr Ousseynou Diawara, du Centre nationale d’Odonto Stomatologie CHU-CNOS. Tout le monde peut souffrir d’un saignement des gencives. Une femme comme un homme de tout âge peut développer une gingivite. Elles sont liées à des maladies générales, à un brossage traumatique, aux changements hormonaux pendant la grossesse ou pendant la puberté et à une prothèse dentaire stable. Les personnes qui ont l’avitaminose C ou les patients qui sont sous traitements anti-coagulant ou qui ont des carences en vitamines K. Il a indiqué qu’il existe aussi des causes idiopathiques c’est-à-dire des causes non connues.

La gingivite est le premier stade de la maladie parodontale. C’est une pathologie réversible. Elle se manifeste par une inflammation de la gencive dont le saignement est le signe d’alerte. Les symptômes de cette inflammation se décrivent tout d’abord par le gonflement de la gencive, la rougeur, et la douleur due à l’hypersensibilité. D’après le docteur, il y a deux types de saignement de la gencive : le saignement gingival et la gingivorragie. Dans le premier cas, la quantité du sang est minime et la durée est courte.

Contrairement au premier cas, la quantité de saignement est abondante et la durée plus longue pour le deuxième cas. Il précise qu’avec le saignement gingival, il y a un changement de la couleur de la gencive. Quelquefois, de petites traces rougeâtres apparaissent lors- qu’on mange une pomme. D’autres remarquent la mousse du dentifrice qui devient rouge. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’un signal d’alarme indiquant une inflammation des gencives (gingivite) ou une inflammation de l’appareil de soutien (parodontite). Au pire des cas, cela aboutit à la perte des dents. Car des gencives saines ne saignent pas. Elles ont une couleur rose, sont fermes et se caractérisent par un profil ondulé. En revanche, des gencives malades, enflammées sont de couleur rouge foncé, sont molles et sensibles au toucher. Elles saignent facilement et ont une odeur déplaisante. On peut prévenir le saignement de la gencive en adoptant une bonne hygiène bucco dentaire avec la maitrise de la technique adéquate de brossage. Cette technique adéquate consiste à se brosser du rose vers le blanc c’est-à-dire de la gencive vers la dent de façon verticale à l’intérieur et à l’extérieur.

Le brossage horizontal, par conséquent, est à bannir non seulement parce qu’elle n’est pas efficace et il peut être néfaste. Le docteur conseille de se brosser trois fois pendant 3mn et après chaque repas. A défaut, de se brosser trois fois, il recommande de ne pas rater le brossage de la nuit, qui est capital. Il faut aussi prévenir les causes liées à l’avitaminose. Mais il conseille surtout de faire régulièrement des consultations, deux ou trois fois par an, même en absence de pathologie pour permettre de détecter des éléments qui peuvent alerter. Les tartes peuvent donner lieu à des bactéries. Selon notre spécialiste, la propagation de ces bactéries dans le sang peut s’avérer très dangereuse. Le traitement du saignement de la gencive est idiopathique. Et la première chose à faire est identifier les causes. La gingivite peut facilement être traitée en employant des mesures quotidiennes à la maison et en visitant régulièrement votre dentiste. Il faut assainir la bouche et changer de prothèse si c’est lié à cela. A une personne qui a des problèmes d’avitaminose, le Toubib prescrira des vitamines pour renforcer ce phénomène. Certaines affections exigent un traitement pluridisciplinaire lié aux hormones. Dans ce cas il faut faire intervenir un endocrinologue.

F. N.

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