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Camer.be | Cameroun | 29/06/2016 | Lire l'article original
Organisées par le Laboratoire national de contrôle de qualité des médicaments et d’expertise (Lanacome), celles-ci, a précisé Dr Rose Ngono Mballa, directrice générale (Dg) de l’institution, visent à sensibiliser les populations sur le danger de mort du « médicament de la rue ».
Tel que su de tous, au fur et à mesure que passent les années, les médicaments de mauvaise qualité, s’imposent de plus en plus dans les habitudes sanitaires des Camerounais. Produits à l’origine douteuse, ceux-ci, affirme-t-on, font des morts dans de nombreuses familles, et causent de terribles maladies à plusieurs de leurs membres. Ces médicaments, dénonce-t-on, sont vendus au bord de la rue, à ciel ouvert par ces « pharmaciens-médecins » d’un autre genre appelés « Docta ».
Voyant le phénomène gagner en envergure, le Lanacome, garant de la sécurité et de la qualité du médicament à usage humain au Cameroun, en collaboration avec la United states pharmacopea (Usp) n’a pas voulu rester les bras croisés. D’où la tenue du forum annoncé plus haut.
A en croire la Dg du Lanacome qui était face à la presse, l’institution, s’est allié les ministères de la Santé publique, et de l’Élevage, des Pêches et Industries animales, la Douane ainsi que l’Agence nationale de la norme et de la qualité (Anor), afin de donner un écho plus large à son cri d’alerte. « Celui qui permet à quelqu’un de vendre ces médicaments douteux en lui cédant un espace, est aussi responsable des morts et autres maladies chroniques qui en résultent malheureusement », s’est indignée le Dr Rose Ngono Mballa.
La Dg de Lanacome qui a dit espérer la signature d’une convention avec la Douane afin de lutter contre les circuits illicites de médicaments, a aussi tancé l’automédication. Le forum qui s’achève le 1er juillet prochain, a pour cadre l’hôtel Hilton de Yaoundé, avec au menu, dit-on, des exposés, des formations sur la chaîne des médicaments.
Dans tous les cas, le médicament de la rue tue et occasionne de terribles maladies telles que les reins artificiels, des Avc ainsi que des crises cardiaques. Alors, stop au médicament du trottoir, à l’automédication et à l’usage de produits cosmétiques dangereux !
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