Le Paludisme constitue la première cause de mortalité aujourd'hui dans le monde. Le dire n'est plus qu'une lapalissade. La situation est d'autant plus préoccupante au Cameroun que les pouvoirs publics se plient en quatre depuis quelques années déjà pour réduire le taux de prévalence de cette maladie qui tue à petit feu.

Aux cotés de l'Etat pour cette croisade, Malaria No More, cette ONG qui se déploie tant bien que mal pour stopper la gangrène. Rencontrer à Foumban la semaine dernière où se trouvait la grande équipe de Malaria No More pour une séance de sensibilisation, la directrice Nationale de ce programme s'est confiée à nous en répondant à deux préoccupations de notre rédaction. Olivia Ngou ; Directrice Nationale de Malaria No More pour le Cameroun s'est voulu claire

Vous êtes à Foumban dites-vous pour échanger avec la population au sujet du paludisme. Pouvez-vous nous dire exactement votre motivation pour cette initiative ?

Nous disons merci à l'hon Patricia Ndam Njoya de nous avoir invités. Elle est l'une de nos ambassadrices pour la lutte contre le paludisme. C'est grâce à elle que nous sommes ici. Nous sommes en fait une ONG partenaire du Ministère de la santé publique. Nous sommes là pour renforcer la communication sur la lutte contre le paludisme, notamment, la prévention, le diagnostic et le traitement et surtout l'utilisation correcte des moustiquaires imprégnées, car comme vous le savez le gouvernement et ses partenaires viennent de distribuer les moustiquaires imprégnées dans tout le pays, nous sommes là pour renforcer la communication pour que ces moustiquaires imprégnées soient utilisées convenablement

Après la séance d'échange, le tour des airs de santé, quelle leçon tirez-vous de ce séjour ? Autrement dit, comment avez-vous trouvé la population de Foumban ?

Nous constatons qu'à Foumban les populations sont très dynamiques, nous avons reçu pleine de bonnes réponses, les populations ont des très bonnes connaissances et nous espérons qu'elles vont pouvoir les transmettre dans leur environnement. Nous avons visité quatre centres de santé et nous y avons trouvé un personnel qualifié, dévoué et efficace qui est au service de la population, et qui a aussi besoin des moyens et d'aide, donc nous sollicitons que toutes les populations de Foumban dès qu'elles ont un signe de fièvre, qu'elles se rendent immédiatement dans les centres de santé.

Une satisfaction donc dans l'ensemble, preuve de ce que les populations locales sont attentives aux messages diffusés en longueur de journées à travers Radios, Télés ou presse écrite et cybernétique, et qui ne demandent plus qu'à être rappeler de temps à autres. ne dit-on pas que la répétition est la mère de l'enseignement ?

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