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Le soleil | Sénégal | 03/09/2016 | Lire l'article original
Offrir un service de qualité aux populations et veiller sur l'accueil et les urgences qui font partie des modules de la formation. C'est ce que promettent les 165 infirmiers et sages-femmes d'Etat bénéficiaires du Programme de formation en e-learning.
Les ministres de la Santé et de la Fonction publique, le Pr Awa Marie Coll Seck et Viviane Laure Elisabeth Bampassy, ont procédé, hier, à une remise de diplômes à 165 infirmiers et sages-femmes d'Etat. Ces agents de santé, recrutés dans la fonction publique avant 2009, avec le niveau du Brevet de Fin d'Etudes Moyennes (BFEM), ont bénéficié d'une formation. C'est dans le cadre du Programme de renforcement des capacités des infirmiers et sages-femmes (Precis), initié par la Fondation africaine pour la médecine et la recherche (Amref/Health Africa).
A la fin de cette formation en ligne de 200 candidats, un examen de certification nationale a été organisé et à l'issue duquel 165 apprenants ont été déclarés admis, soit un taux de réussite de 82,2 %. Ils constituent la première promotion de ce programme de formation en « e-learning » des infirmiers et sages-femmes d'Etat du Sénégal. Ils ont été formés grâce à la collaboration entre le ministère de la Santé et Amref Health Africa. Cette formation, selon le ministre de la Santé, a permis aux bénéficiaires d'avoir les mêmes outils que leurs collègues titulaires du baccalauréat plus trois ans. « Avec cette formation, tout le monde est au même niveau », s'est réjouie Mme Seck. Elle a rappelé que les infirmiers et sages-femmes recrutés dans la Fonction publique avant le relèvement du niveau de recrutement de ce corps au baccalauréat faisaient le même travail dans les structures de santé, mais n'avaient pas le même statut hiérarchique, puisque les ainés étaient de la hiérarchie B4. « Cette formation en ligne met un terme à cette sorte de frustration », a soutenu le ministre de la Santé. Car toutes les personnes qui ont participé à cette formation ont acquis de nouvelles compétences.
« Elles ont été formées pendant deux ans sans bouger de leurs postes d'affectation. Très souvent, les populations se plaignent de l'absence des agents de santé à cause des formations », s'est félicitée le Pr Awa Marie Coll Seck. Les bénéficiaires sont formés sur dix modules qui concernent, entre autres, les domaines de l'accueil, des urgences, de la prise en charge de la question de la santé de la mère et de l'enfant.
Le ministre de la Fonction publique s'est, de son côté, félicité de cette formation. Mme Viviane Laure Elisabeth Bampassy a dit compter sur les bénéficiaires pour qu'ils offrent aux populations un service de qualité, rappelant que le Sénégal a besoin de ressources humaines de qualité. « Sans qualité, nous n'aurons pas une bonne administration. C'est pour cette raison que nous avons opté d'utiliser les nouvelles technologies qui permettront à tous les fonctionnaires, même ceux qui trouvent dans les zones les plus reculées, de se former sans se déplacer », a-t-elle insisté.
La présidente du conseil d'administration d'Amref Afrique de l'Ouest, le Pr Anta Tal Dia, a magnifié le partenariat entre cette structure et le ministre de la Santé. Lequel a permis la mise à niveau de ces 165 infirmiers et sages-femmes d'Etat. Mme Dia a informé que la formation de la deuxième cohorte de 300 apprenants (infirmiers et sages-femmes) est déjà en cours.
Selon le directeur d'Amref, Dr Sylla Thiam, la finalité est de former 2.400 agents de santé au Sénégal. Les porte-paroles des bénéficiaires ont promis de prodiguer des soins de qualité aux populations.
Fonction publique : Le recrutement de 1.000 agents de santé annoncé avant fin 2016
Le ministre de la Santé et de l'Action sociale a annoncé, hier, que le gouvernement va recruter, avant la fin de l'année 2016, 1.000 agents de santé dans la fonction publique. « Mon collègue de la Fonction publique et moi avons l'autorisation du président de la République et du Premier ministre de recruter ces 1.000 agents », a affirmé le Pr Awa Marie Coll Seck.
Elle a précisé que le directeur des Ressources humaines du ministère de la Santé travaille en étroite collaboration avec les membres de la Commission recrutement du ministère de la Fonction publique sur cette question. Ce recrutement constitue, selon Mme Seck, un pas important et un soulagement pour les populations, parce que le secteur de la santé souffre encore de déficit de personnel et des problèmes de répartition des ressources humaines dans certaines localités. Elle a d'ailleurs invité tous ceux qui ont des diplômes dans les différents domaines de la santé à déposer leurs candidatures, s'ils ne l'ont pas encore fait.
Eugène Kaly
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