retour Santé tropicale Accès aux sites pays fleche Santé tropicale au Bénin BENINSanté tropicale au Burkina Faso BURKINA FASOSanté tropicale au Cameroun CAMEROUNSanté tropicale en Centrafrique CENTRAFRIQUESanté tropicale au Congo CONGOSanté tropicale en Côte d'Ivoire COTE D'IVOIRESanté tropicale au Gabon GABON
Santé tropicale en Guinée GUINEESanté tropicale à Madagascar MADAGASCARSanté tropicale au Mali MALISanté tropicale en R.D. Congo R.D. CONGOSanté tropicale au Sénégal SENEGALSanté tropicale au Togo TOGO



L'anémie, détectez-là tôt, soignez-là mieux ! - Plus d'informations

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


Revue de presse de santé tropicale

Trier les actualités par :

Transplantation et don d’organes en Turquie : que des avantages

L'essor | Mali | 04/10/2016 | Lire l'article original

Une personne transplantée peut vivre 15 ans de plus que celle sous dialyse la transplantation d’organes, l’un des miracles médicaux du vingtième siècle, prolonge et améliore la vie de centaines de milliers de patients dans le monde. Cette chirurgie de pointe n’est plus un simple traitement susceptible de sauver des vies. Elle est devenue le symbole étincelant de la solidarité humaine. Grâce aux multiples progrès médicaux et scientifiques et aux innombrables gestes de générosité des donneurs et de leurs familles.

Dans ce domaine la Turquie, pays situé entre l’Asie et l’Europe est une référence. Il compte 78 centres de transplantation d’organes du rein et 38 autres du foie. Les hôpitaux les plus réputés en la matière sont le Memorial et Acibadem à Istanbul et Kent à Izmir. Ces centres se sont multipliés en 2000.

Aujourd’hui leur taux de réussite est de 95%. Le centre privé ou public qui n’arrive pas à atteindre ce taux est fermé. Chaque année ce pays réalise 3.000 transplantations d’organes. En 2015, 3204 greffes de rein, 1216 transplantation du foie, 7 greffes de pancréas, 89 transplantations cardiaques, 30 transplantations pulmonaires, 6 petites greffes de l’intestin et 3195 greffes de cornée ont été effectuées. En plus de ces chiffres, un nombre limité de patients ont eu le visage et des extrémités greffés. A la suite de la pénurie de donneurs décédés, les transplantations provenant de donneurs vivants ont été améliorées. Ils ont atteint les chiffres de 80% des reins et 70% des greffes de foie. Le don peut provenir d’une personne vivante ou d’une personne décédée. Dans les deux cas, il faut suivre des procédures. Selon le manager de l’hôpital Memorial Bulent Kilmir, un don peut venir d’un membre de la famille, d’un ami ou d’une connaissance. Pour ce faire, il faudra au préalable une concertation de la famille, du donneur, et du receveur. Après approbation, la famille informe le spécialiste.

Le don ne doit en aucune manière être basé sur l’argent. C’est pourquoi l’hôpital exige un document qui certifie la gratuité. Ensuite le donneur et le receveur vont procéder à des tests. C’est sur cette base de résultats positifs que la transplantation est faite pour éviter les risques. A hôpital, Memorial Bulent Kilmir, la plupart des dons proviennent des personnes décédées. Il faut au préalable l’accord des parents du défunt et aussi des autorités. Le Pr Remzi Emiroglu de l’hôpital Acibadem déclare qu’une personne peut donner 30% de son foie sans risque. Après prélèvement le donneur est hospitalisé au moins pendant 5 jours.

Mais il reviendra chaque mois pour un contrôle médical. « Le taux de réussite de cette opération est de presque 99% » a-t-il assuré. Ce professeur a réussi plus de 400 transplantations. Il précise qu’au bout de six mois la partie prélevée régénère. Ce qui veut dire qu’on ne perd rien en donnant son foie. L’acte est juste héroïque. Il va permettre de sauver des malades et d’avoir une vie normale. Le don d’organe permet de réduire ou de mettre fin à la pratique d’hémodialyse. Le Pr Remzi Emiroglu soutient qu’une personne transplantée peut vivre 15 ans de plus que celle sous dialyse.

Le trafic d’organes, le commerce de transplantation et le voyage d’organes

De nombreux rapports relèvent un trafic d’« êtres humains-sources d’organes » en dénonçant les voyages hors des pays riches de « patients touristes » qui vont acheter les organes de gens pauvres. En 2004, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a appelé ses Etats membres à prendre des mesures pour que les groupes de personnes les plus pauvres et les plus vulnérables soient protégées du tourisme de transplantation et de la vente de leurs organes, en portant une attention particulière au problème majeur du trafic international d’organes et de tissus. Une réunion au sommet s’est tenue à Istanbul du 30 au 02 mai 2008 pour répondre aux problèmes urgents de ventes, de tourisme de transplantation et de trafic de donneurs, de plus en plus fréquents dans le contexte de la pénurie d’organes à l’échelle mondiale. Le trafic d’organes consiste à rechercher, transporter, transférer, détenir ou réceptionner des personnes vivantes ou décédées ou leurs organes en faisant usage de menaces, de violences ou de tout autre forme de coercition et d’abduction par la fraude ou par tromperie par abus de pouvoir ou en mettant à profit la vulnérabilité des individus. Le trafic c’est aussi le fait de donner ou de recevoir en tant que tierce partie un paiement ou autre forme de bénéfice pour conduire un donneur potentiel à se laisser exploiter par l’ablation de ses organes en vue d’une transplantation. Le commerce de transplantation est une politique ou une pratique au cours de laquelle un organe est traité comme marchandise notamment acheté ou vendu ou utilisé en vue d’un gain matériel. Le voyage pour la transplantation se définit par le déplacement d’organes, de donneurs, de receveurs ou de professionnels de la transplantation au -delà des frontières juridictionnelles dans un objectif de transplantation.

Ce voyage pour la transplantation devient du tourisme de transplantation s’il implique du trafic d’organes et du commerce de transplantation ou si les ressources utilisées pour la transplantation de patients venant de l’extérieur d’un pays réduisent les capacités de ce pays à répondre aux besoins de transplantation de sa propre population.

Dans la déclaration des participants du sommet de 2008, le trafic d’organes et le tourisme de transplantation violent les principes d’égalité de justice et de respect de la dignité humaine et devraient être interdits. Le commerce de transplantation devrait être interdit parce qu’il mène inexorablement à l’inégalité et à l’injustice. Les participants considèrent que la transplantation ne doit pas avoir pour conséquence la paupérisation des victimes du trafic d’organes et du tourisme de transplantation. Mais elle doit plutôt rendre hommage au don de santé d’un individu à un autre.

F. Napho

Lire l'article original

Tous les articles

L'anémie, détectez-là tôt, soignez-là mieux ! - Plus d'informations

NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions

En septembre 2024 :

img_produit

img_produit

Vous êtes professionnel(le) de santé ?

Ce contenu gratuit vous est destiné :

img_produit

img_produit

img_produit
Téléchargez hearWHO - Pour vérifier l'audition !

img_produit

Vidéo formation

Espace formation Pierre Fabre

vig_webinar15
Prise en charge du paludisme en ASS : Place de la DHA – PQP - Pr Issaka SAGARA et Pr Mahamadou A THERA

encart_diam_cooper
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


CONTACTEZ-NOUS

adresse Adresse

  • APIDPM
    135, chemin de Canto Maï
    83190 Ollioules - France

tel Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

email Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation


Site éditeur :
logo

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !