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Cameroon tribune | Cameroun | 11/10/2016 | Lire l'article original
La grève entamée jeudi par une trentaine de malades d'insuffisance rénale a été suspendue hier. Dénouement à l'Hôpital général de Yaoundé. La grève entamée jeudi dernier par les malades sous hémodialyse a été suspendue hier. Ceci suite aux annonces faites par le directeur général du centre hospitalier, à la sortie d'une séance de travail avec le sous-préfet de Yaoundé V et les représentants des malades.
Les grévistes revendiquaient la réfection des machines à hémodialyse et leur confort pendant les soins. D'après le directeur général de l'Hôpital, les machines seront rétablies dans une semaine, car les techniciens doivent venir du Maroc. En attendant, il a fait savoir que les cas les plus graves seront suivis dans ledit centre, et ceux qui ont un peu de force, seront transportés à Ebolowa, où ils auront droit à leur séance d'hémodialyse. Il a également rassuré que les frais seront supportés par l'Hôpital général. Mais avant cela, en journée, une trentaine de malades avaient investi l'entrée du centre hospitalier. Des pancartes à la main, ils criaient leur désespoir et appelaient le gouvernement à l'aide. « Cela fait deux semaines que je n'ai pas eu droit à une séance de dialyse.
Or je dois en avoir deux par semaine. Je ne suis pas sûr de survivre jusqu'à la semaine prochaine. Nous mourrons à petit feu », a expliqué à qui veut l'entendre Antoine Djomo, malade. À l'origine de ses inquiétudes, plus de la moitié des machines d'hémodialyse sont en panne. « Sur 20 machines, seulement sept fonctionnent, pour plus de 300 malades de la ville de Yaoundé et ses environs », explique la nommée Xaverie Ngazoa, retraitée et malade. Elle ajoute : « Un patient doit dialyser deux fois par semaine, la séance dure quatre heures. Une bonne séance d'hémodialyse commence par la prise de poids du malade, mais ici même le pèse-personne est en panne. Donc, elle se fait au hasard. La salle d'eau qui est censée accueillir une vingtaine de machines, n'arrive pas à fonctionner avec les sept machines ». A sa suite c'est Valentin Boyomo Omar « Depuis deux ans nous faisons face à ce problème. Nous ne comprenons pas pourquoi nous sommes abandonnés à nous-mêmes. C'est pourquoi, nous avons décidé de sortir de notre silence, pour que le gouvernement nous explique ce qui ne va pas », explique t-il.
Carine Tsiele
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