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Cameroon tribune | Cameroun | 07/11/2016 | Lire l'article original
Le « Mois camerounais contre le Sida » démarre mardi à Douala et va s’étendre jusqu’au 30 novembre dans l’ensemble du pays. Un autre cadre pour essayer d’en finir avec les décès liés au VIH/Sida vient de voir le jour. Il s’agit de la campagne : « Mois Camerounais contre le sida ». Organisée par le Comité National de Lutte contre le Sida (CNLS), en prélude à la Journée mondiale dédiée à la lutte contre cette maladie, le 1er décembre prochain, l’opération sera lancée à Douala ce mardi.
L’objectif visé par cette dernière est d’amener le maximum de personnes à connaître leur statut sérologique afin de bénéficier d’un traitement adéquat. « Connaître son statut sérologique permet à une personne séronégative de préserver son statut sérologique et de donner des conseils à d’autres personnes de son entourage. Pour une personne séropositive, il permet de connaître la cause de certaine maladies opportunistes et de prendre conscience du risque de contaminer d’autres personnes », indique un responsable au CNLS. Ainsi, le CNLS, ambitionne de dépister plus d’un million de Camerounais. Avec pour principale cible des femmes enceintes et les enfants nés de mères séropositives.
Dans ce sens, des campagnes de dépistage volontaire seront multipliées avec des unités mobiles dans les quartiers et les carrefours, ainsi que dans toutes les formations sanitaires du territoire national. « Pour les caravanes mobiles, le dépistage est volontaire et il sera proposé désormais de manière systématique à toute personne en consultation dans une formation sanitaire, quel que soit le motif de la consultation », a indiqué notre interlocuteur.
Autre objectif visé par cette campagne, le traitement des personnes vivant avec le VIH. A en croire notre interlocuteur, la prise en charge par le traitement antirétroviral améliore considérablement la santé à long terme des personnes infectées. Elle peut également réduire le risque de transmission et par conséquent, le nombre de nouvelles infections. Lors de cette campagne, un accent sera aussi mis sur l’accompagnement biologique des personnes sous traitement ARV.
De source bien introduite au CNLS, le gouvernement dans sa démarche de simplification de suivi du patient a réduit à deux le nombre d’examens : la charge virale (Cv) et le CD4. Ces examens de suivi biologique s’effectuent semestriellement et/ ou annuellement selon les cas. Pour cette campagne, huit laboratoires ont été accrédités dans un premier temps pour l’ensemble du territoire national. Ils ont été organisés en réseaux pour desservir l’ensemble des dix régions ».
Carine TSIELE
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