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Agence Presse Sénégalaise | Sénégal | 08/11/2016 | Lire l'article original
Le représentant résident de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), docteur Deo Nshimirimana, a prévenu, mardi à Dakar, sur le risque de transmission transfrontalière de maladies émergentes et ré-émergentes dans la région africaine, qui est de nos jours, "plus élevé que jamais".
"Il s y ajoute que la résistance aux antimicrobiens utilisés de façon abusive et incontrôlée représente un autre risque pour la sécurité sanitaire" a-t-il confié lors de l’ouverture des Réunions techniques et ministérielle sur l’approche "Une seule santé" pour la lutte contre les zoonoses et les menaces de santé publique connexes.
Ces réunions auxquelles prennent part 17 pays africains se tiennent jusqu’à vendredi et visent l’adoption d’une approche holistique pour répondre aux événements de santé publique, tels que les maladies infectieuses à fort impact émergeant à l’interface entre les humains, les animaux (domestiques et sauvages) et l’environnement.
Le docteur Deo Nshimirimana a fait noter que la résistance dont il a fait part menace d’entraver la prévention et le traitement efficace et moins coûteux d’un nombre sans cesse croissant d’infections causées par des bactéries, des parasites, des virus et des champignons.
Il a également souligné qu’en outre, les urgences sanitaires peuvent causer d’importantes perturbations socioéconomiques et entraîner une perte de productivité. Il a, à ce sujet, fait allusion à l’épidémie de maladie à virus Ebola qui a inversé la croissance économique dans les pays les plus touchés en Afrique de l’ouest.
Pour sa part, le directeur général de l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS), Xavier Crespin, a fait comprendre que les récentes épidémies ont fini de mettre en évidence la nécessité d’un dialogue franc entre les acteurs de la santé humaine animale et environnementale.
"Elles ont démontré sans équivoque, comment un événement sanitaire d’origine animale peut représenter une menace sérieuse pour la santé publique, avec des conséquences désastreuses dans plusieurs domaines au niveau régional et même mondial" a-t-il précisé.
La CEDEAO, dit-il, est consciente des efforts à faire pour surmonter les nombreuses difficultés de coordination entre les différents systèmes de santé d’une part et entre les autres secteurs concernés, notamment la santé humaine, animale et environnementale souvent déconnectés d’autre part.
L’approche "Une seule santé" doit, selon lui, nécessairement se refléter et trouver sa traduction concrète dans les efforts que tous les acteurs doivent déployer pour ensemble mettre en place une plateforme autour des mécanismes existants en matière de lutte contre les épidémies.
LTF/OID
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