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seneweb | Sénégal | 13/11/2016 | Lire l'article original
Le marché du faux médicament au Sénégal, est estimé à plus de 12 milliards FCFA par an, a déclaré lundi, à Dakar Aboubacry Sarr, Président du Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal. Il s’exprimait lors de la cérémonie officielle de lancement de la semaine de sensibilisation (11 au 18 novembre 2012) sur le danger des médicaments « de la rue » et le marché illicite des médicaments initié par le Syndicat des pharmaciens privés du Sénégal.
Selon Sarr, 30% des médicaments en circulation dans les pays en voie de développement sont falsifiés et 50% des médicaments disponibles dans certains pays sont concernés.
« Plus de 200 000 personnes meurent chaque année parce qu’elles ont eu le malheur de prendre de bonne foi un faux médicament contre le paludisme une maladie endémique au Sénégal et dans la plupart des Etats africains.
50% des médicaments achetés sur le net sont faux », a notamment dit M Sarr.
Ce tableau "inacceptable et complexe", qui provoque de lourdes pertes en vies humaines et cause un lourd tribut aux économies nationales, Sarr a appelé à dénoncer « ces vendeurs de la mort et fossoyeurs de l’économie nationale ».
Le ministre sénégalais de la santé et de l’action sociale, Pr Awa Marie Coll Seck a noté qu’il importe d’asseoir un programme de sensibilisation et d’information pour un changement de comportement des populations mais également des trafiquants et autres receleurs.
« A ce titre, une approche intégrée et multisectorielle sera développée en impliquant la police, la gendarmerie, les douanes, les services de santé, du commerce de l’éducation et de la justice » a poursuivi le Pr Awa Marie Coll Seck.
L’achat de médicaments contrefaits expose à des maladies iatrogènes (insuffisances rénales, cardiopathies, avortements ulcères...) ou d’intoxication mortelle consécutive à la prise de ces médicaments sont devenus de véritables poisons, a-t-elle dit, rappelant que la vente des médicaments est un monopole réservé exclusivement aux pharmaciens.
Apanews
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