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Sud Quotidien | Sénégal | 28/11/2016 | Lire l'article original
L’Alliance Nationale Contre le Sida (ANCS) s’ouvre aux autres secteurs de la santé. Pour répondre à ces nouveaux défis, elle a changé de dénomination pour devenir l’Alliance Nationale des Communautés pour la Santé (ANCS). Cette annonce a été faite samedi dernier lors de leur 10ème assemblée générale à Dakar.
Pour la présidente du conseil d’administration de l’Alliance Nationale Contre le Sida (ANCS) devenue depuis samedi dernier l’Alliance Nationale des Communautés pour la Santé (ANCS), Rokhaya Nger, « c’est plus qu’un changement de nom, il s’agit plus exactement d’un élargissement de perspectives, d’une ouverture à d’autres thématiques comme les droits humains, le développement, l’environnement et les questions de population de manière générale ».
Pour cette dernière : « ces nouveaux textes épousent parfaitement les orientations stratégiques des objectifs de développement durable ainsi que les exigences de l’environnement global des réponses aux maladies et des financements basés sur la performance. » Cependant, l’ANCS reste convaincue que le nouveau mandat en chantier sera un défi pour eux tous. Mais, ensemble, elle ne ménagera aucun effort pour le relever et faire qu’il soit présent auprès des communautés pour leur santé et leur bien-être. En plus de s’ouvrir aux autres domaines de la santé, l’alliance nationale des communautés pour la santé, compte développer un programme portant sur la réduction des risques VIH/Tb et autres co-morbidités et promotion des droits humains auprès des consommateurs de drogues injectables.
Ce programme sera ainsi exécuté dans cinq pays de la sous-région et financé par le fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme.
« Nous restons dans la lutte contre le sida. Ledit programme est une première et cible les populations clés, en particulier, les consommateurs de drogues injectables avec les personnes vivant avec le VIH/sida, les personnes dans les structures correctionnelles ou endroits fermés mais aussi les migrants. Nous avons été choisis pour exécuter ce programme et c’est une immense joie pour nous » a déclaré Rokhaya Nguer.
Pour le directeur de cabinet du ministre de la santé et l’action sociale, Farba Lamine Sall, le travail abattu par l’Ancs, dans le domaine dans la lutte contre le sida est « remarquable ». « Les résultats en grande partie sont dus à l’implication de la société civile. Aujourd’hui, nous nous trouvons dans un contexte où les ressources sont rares avec le retrait de certains bailleurs. Il nous faut faire avec cette nouvelle donne, faire plus de recul dans la lutte contre le Sida avec des moyens réduits pour arriver aux objectifs fixés pour 2030. Ainsi, l’implication de tous est nécessaire » a avancé M. Sall.
Organisée sous la thématique « mettre fin à l’épidémie du sida d’ici à 2030 : quelle place pour l’expertise communauté ? », Mme Nguer soutiendra « le thème de cette dixième assemblée générale, illustre si besoin en était, la sensibilité des acteurs de la société civile par rapport aux urgences stratégiques à apporter pour une réponse adéquate à l’éradication de cette pandémie. »
Et de poursuivre : « il constitue un questionnement certes, mais nous pouvons d’ores et déjà nous projeter sur cet objectif avec assurance. En effet, la contribution et la qualité des interventions de la société civile ne sont plus à démontrer dans la réponse au VIH/Sida. Aujourd’hui, comme hier, les acteurs de la société civile ont toujours apporté une contribution majeure dans l’atteinte des résultats de la lutte contre le sida au niveau national et sous-régional ».
Denise ZAROUR MEDANG
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