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Cameroon tribune | Cameroun | 30/11/2016 | Lire l'article original
Selon le rapport annuel publié lundi dernier par l’Onusida, le nombre de décès a reculé de 45%. Un rapport qui donne des raisons d’espérer. Publié lundi dernier par l’Onusida, programme spécialisé des Nations unies pour la lutte contre le Sida, le rapport annuel sur la pandémie comporte des données optimistes. Le Kenya, qui a servi de cadre à la publication du document est l’un des pays qui enregistre la progression la plus remarquable dans l’expansion de l’accès aux médicaments antirétroviraux et la réduction du nombre de nouvelles infections à VIH.
On peut y lire que l’accès aux soins est en nette progression depuis 2015. Au cours de la même période, 18 millions de personnes ont eu accès à des traitements efficaces contre le Sida tout comme plus d’un million de patients supplémentaires ont été soignés. Autre chiffre encourageant : le nombre de décès liés à la maladie a reculé de 45%.
La progression du traitement antirétroviral depuis 2010 dans un grand nombre de pays parmi les plus touchés dans le monde, a permis de réduire le nombre de décès dus au Sida de 1,5 million en 2010 à 1,1 million en 2015. Le rapport souligne que nombre de pays à l’exemple du Cameroun ont adopté les nouvelles directives de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), qui incitent à traiter immédiatement toute personne diagnostiquée séropositive au VIH. « Le potentiel du traitement antirétroviral se réalise pleinement », souligne Michel Sidibé, directeur exécutif de l’Onusida. Il invite, à cet effet, tous les pays à se saisir de cette opportunité sans précédent, de mettre les programmes de prévention et de traitement contre le VIH sur la voie de l’accélération, pour en finir avec cette pandémie d’ici 2030.
La couverture mondiale du traitement antirétroviral a atteint 46% en fin 2015. Les gains ont été les plus importants en Afrique, la région la plus touchée du monde, soit un total de 10,3 millions de personnes. D’après Michel Sidibé, la baisse de la mortalité entraîne également un autre défi, celui du nombre de nouvelles infections qui stagne chaque année autour de deux millions.
Assiatou NGAPOUT M.
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