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Sud Quotidien | Sénégal | 06/12/2016 | Lire l'article original
Ils sont 30 médecins praticiens à bénéficier du 4e Cours de renforcement de capacités sur les maladies comme la tuberculose, le paludisme, le Sida et la maladie à virus Ebola. La session ouverte hier, lundi 5 décembre à l’université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar, prendra fin le vendredi prochain.
La 4e session du Cours de renforcement de capacités sur les maladies cibles des objectifs mondiaux de développement et la maladie à virus Ebola s’est ouverte hier, lundi 5 décembre à Dakar. Il s’agit, selon le directeur dudit cours, le professeur Mamadou Mourtalla Ka, de faire en sorte que les spécialités diplômés acquièrent les connaissances et les techniques dont ils ont besoin pour être réellement performants dans les systèmes de santé qui sont les leurs. « Le défi sera donc de permettre aux médecins bénéficiaires de la formation de pouvoir jouer pleinement leur rôle, avec le leadership nécessaire, dans le contexte qui est le leur », a souligné le Pr Ka.
Cette session, organisée en partenariat avec « Royal college of physicians » qui en est le principal initiateur, à en croire le Pr Ka, et le « West African college of physicians », reste aussi un moment de partage d’expérience. « Ce modèle de coopération que nous sommes en train d’initier doit, à terme, nous permettre de pouvoir développer des axes de travail et des canaux d’échanges, avec la collaboration d’institutions d’envergure mondiale comme le Royal college of physicians », a-t-il déclaré.
Pour cette formation qui s’étale sur cinq jours (du 5 au 9 décembre) les quatre premiers seront consacrés aux quatre pathologies précitées à savoir le VIH, le paludisme, la tuberculose et la maladie à Virus Ebola en raison d’une pathologie par jour. Le dernier jour sera dédié à des aspects pratiques dont le concept une santé. « L’approche qui consiste à s’attaquer aux risques sanitaires provenant de l’interface Homme-animal-environnement est appelée « l’approche une seule santé ».
Pour le professeur Bernard Marcel Diop, qui fera l’exposé le vendredi, dans plusieurs maladies, il y a une relation avec l’animal. Si la rage est causée par une morsure de chien, dans le cas de la maladie à Virus Ebola, on pense aussi que c’est un animal qui est à l’origine. « Avec cette nouvelle approche, on pourrait aller vite dans le diagnostic, la prévention et la prise en charge », a-t-il fait savoir. Et le professeur Diop de renchérir : « il urge aujourd’hui, avec la croissance démographique, le changement climatique et les déplacements internationaux qui modifient sans cesse la façon dont les humains, les animaux et leur environnement interagissent, de mettre le focus sur la sensibilisation pour un changement de comportement. Car ce milieu a parfois pour conséquence des flambées épidémiques. »
Le professeur Emmanuel Nsutebu de Royal college of physisians, a pour sa part relevé que les maladies choisies pour le renforcement de capacités de médecins sont, entre autres, celles qui causent beaucoup de décès en Afrique. Le Sida à lui seul fait 2 millions de morts par an dans le monde dont 80% en Afrique. Les pays participants sont le Mali, le Burkina Faso, la Guinée, le Bénin et le Sénégal avec en tout 30 participants.
Denise ZAROUR MEDANG
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