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Le paludisme reste un problème aigu de santé publique

Républicoftogo | Togo | 13/12/2016 | Lire l'article original

Le Rapport 2016 sur le paludisme dans le monde de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), rendu public mardi, révèle que les enfants et les femmes enceintes en Afrique subsaharienne ont un plus large accès aux interventions efficaces de lutte contre le paludisme. Dans toute la région, on a signalé ces 5 dernières années une augmentation sensible des tests de diagnostic du paludisme chez l’enfant et des traitements préventifs administrés aux femmes enceintes. En outre, l’utilisation des moustiquaires imprégnées d’insecticide s’est rapidement élargie à l’ensemble de la population exposée.

Toutefois, dans de nombreux pays de la région, des lacunes importantes subsistent en matière de couverture. Les déficits de financement ainsi que les systèmes de santé fragiles sapent les progrès accomplis et mettent en péril la réalisation des cibles mondiales.

L’Afrique subsaharienne compte pour une part importante et disproportionnée de la charge mondiale du paludisme. En 2015, on dénombrait 90% des cas de paludisme et 92% des décès dus à la maladie dans cette région. Les enfants de moins de 5 ans sont particulièrement vulnérables, représentant environ 70% de l’ensemble des décès dus au paludisme.

Les tests de diagnostic permettent aux personnels soignants de détecter rapidement le paludisme et de prescrire un traitement approprié.

Selon les nouvelles conclusions présentées dans le rapport en 2015, environ la moitié (51%) des enfants présentant de la fièvre et consultant un établissement de santé publique dans 22 pays africains, ont été soumis à un test de diagnostic du paludisme, par rapport à 29% en 2010.

Afin de protéger les femmes vivant dans des zones à transmission modérée ou forte de paludisme, l’OMS recommande : 'le traitement préventif intermittent pendant la grossesse (TPIg)' par l’administration de sulfadoxine-pyriméthamine. Le traitement, qui est administré lors de chaque consultation de soins prénatals après le premier trimestre, permet de prévenir la mortalité maternelle et infantile, l’anémie ainsi que d’autres effets indésirables causés par le paludisme durant la grossesse.

Selon les données disponibles, le pourcentage de femmes recevant les 3 doses ou plus recommandées de ce traitement préventif a été multiplié par 5 dans 20 pays africains. La couverture a atteint 31% en 2015, soit une augmentation de 6% par rapport à 2010.

Les moustiquaires imprégnées d’insecticide constituent un élément essentiel des efforts de prévention du paludisme en Afrique. Selon les conclusions du rapport, plus de la moitié (53%) de la population à risque en Afrique subsaharienne utilisaient ce type de moustiquaires en 2015, par rapport à une proportion de 30% en 2010.

Un programme de distribution a été initié au Togo avec succès il y a plusieurs années.

Le mois dernier, l’OMS a publié les conclusions d’une importante évaluation effectuée sur une période de 5 ans dans 5 pays. L’étude a montré que les personnes utilisant des moustiquaires imprégnées avaient des taux d’infection palustre considérablement plus faibles que celles n’utilisant pas de moustiquaires, et ce malgré le fait que les moustiques aient développé une résistance aux pyréthroïdes (la seule classe d’insecticide utilisée dans ce type de moustiquaires) dans toutes ces zones.

Le paludisme reste un problème aigu de santé publique, en particulier en Afrique subsaharienne. Selon le rapport, on dénombrait 212 millions de nouveaux cas de paludisme et 429.000 décès dus à la maladie en 2015 à l’échelle mondiale.

Des lacunes considérables subsistent en matière de couverture par les outils principaux de lutte contre le paludisme. En 2015, on estimait que 43% de la population en Afrique subsaharienne ne bénéficiaient pas de la protection que confèrent les moustiquaires imprégnées d’insecticide ou la pulvérisation d’insecticide à l’intérieur des habitations, lesquelles sont les principales méthodes de lutte antivectorielle.

Dans de nombreux pays, les systèmes de santé manquent de ressources et les personnes les plus à risque de contracter le paludisme ont peu accès aux services de santé.

En 2015, une proportion importante (36%) d’enfants présentant de la fièvre ne se rendait pas dans un établissement de santé pour recevoir des soins dans 23 pays africains.

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