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Sud Quotidien | Sénégal | 19/12/2016 | Lire l'article original
La Cellule de lutte contre la malnutrition infantile, en collaboration avec la mairie de la ville de Pikine, a tenu la deuxième édition de l’exposition « Wallu doom » qui a eu lieu dans ladite ville, le samedi 17 décembre 2016. L’intérêt de cette exposition porte sur l’alimentation complémentaire. Elle vise à promouvoir les bonnes pratiques d’alimentation complémentaire chez les enfants âgés de 6 à 24 mois.
Après Liberté 5 et les Parcelles Assainies, le département de Pikine a accueilli l’exposition qui porte sur l’alimentation complémentaire de la Cellule de lutte contre la malnutrition infantile. Cette deuxième édition de l’exposition « Wallu doom » porte un intérêt majeur pour les enfants âgés de 6 à 24 mois, mais aussi pour les mamans qui ont besoin d’être informées sur les bonnes pratiques en matière pour la croissance de leurs enfants. Car, au-delà de 6 mois, le lait maternel seul ne suffit plus pour satisfaire tous les besoins nutritionnels du bébé.
D’ailleurs, c’est ce qui fait même l’essence de cette journée d’exposition, selon le coordonnateur nationale de la Cellule de lutte contre la malnutrition, Abdoulaye Ka. « Ce village entre dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle politique de nutrition du Sénégal et dans le cadre des orientations que le gouvernement du Sénégal nous a donné pour porter une attention particulière aux groupes les plus vulnérables par rapport aux questions de nutrition, surtout les enfants âgés de moins de 2 ans. Et, c’est dans ce cadre que nous avons développé des activités promotionnelles et pédagogiques envers cette cible des enfants pour justement leur prodiguer des services de qualités par rapport à la nutrition. Et nous avons donc, en partenariat avec la ville de Pikine, développé ce village », soutient le coordonnateur de la cellule.
Dans les quartiers les plus vulnérables, d’habitude, on note un taux de malnutrition trop élevée des enfants du souvent à un manque de moyens, mais surtout à un manque d’information des mamans concernant l’alimentation de leurs enfants. Mais à Pikine, selon les résultats prévisionnels et à en croire le coordonnateur de la cellule, c’est « plus des questions de conseils, les mamans ont besoin d’information. C’est ce que nous avons vraiment senti et c’est à ça que nous devons répondre en guise de recette ; des recettes basés sur des produits locaux et qui sont accessibles parce que justement les mamans aujourd’hui se demande: à partir de 6 mois qu’est-ce que l’enfant doit manger ? Qu’est-ce qui est riche en vitamine, en fer, en calcium ? Pourquoi sont-ils importants pour la croissance de mon enfant ? Et c’est justement ces réponses que nous voulons apporter aux mamans ».
Et Abdoulaye Ka d’ajouter : « en même temps nous allons donner des services de renseignements classiques de nutrition pour mesurer la croissance des enfants, voir leur statut nutritionnel et, si besoin aussi, avec notre partenariat avec le ministère de la Santé, les orienter vers le district de santé de Pikine en cas de besoin de prise en charge médical. Mais à la fin de cette journée, nous ferons le point avec la mairie pour voir en termes de prévalence ou de situation nutritionnelle », martèle Abdoulaye Ka, le coordonnateur nationale de la Cellule de lutte contre la malnutrition infantile.
Halimatou LY DIOP
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