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Cameroon tribune | Cameroun | 06/01/2017 | Lire l'article original
La cérémonie de lancement de la revue à mi-parcours de la stratégie nationale présidée hier à Yaoundé par le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda. Dans le cadre de la lutte contre le paludisme, la subvention du Fonds mondial arrive à sa fin le 31 décembre 2017. C’est pourquoi, le Cameroun vient d’être informé de son éligibilité pour un nouveau financement couvrant la période 2018-2020, pour renforcer la mise en œuvre de sa politique contre cette maladie.
Le pays va non seulement bénéficier d’un appui financier, mais aussi technique.
Deux opportunités qui lui sont offertes pour mettre K.O le paludisme. Pour en profiter, il devient impératif pour le pays de disposer d’un Plan stratégique National de Lutte contre le Paludisme (PSNLP) qui doit couvrir toute la période de financement. C’est dans ce cadre que le ministre de la Santé publique, André Mama Fouda a présidé hier à Yaoundé, la réunion de lancement de la revue à mi-parcours du PSNLP.
Au cours de cette rencontre, il a été question de redéfinir les stratégies de lutte en fonction de la situation épidémiologique actuelle, pour assurer un impact optimal des services offerts. « Nous ne pouvons pas avoir une approche unique sur l’ensemble du pays. Ceci parce que nous avons des zones sahéliennes et forestières. Il est important de découper le pays en trois zones épidémiologiques, par exemple. L’éradication doit commencer par l’Extrême-Nord et le Nord », a indiqué le ministre. « A partir de ces deux régions en descendant, on peut réussir à s’inscrire vers l’éradication puisque ce sera facile de mener des actions qui consisteront à tuer le vecteur », a-t-il ajouté. Pour mener à bien cette démarche, le Dr Dorothy Fosah Achu, secrétaire permanent du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP) a déroulé la méthodologie de la revue de performance (RPP) dont la périodicité se situe tous les trois ou cinq ans et qui doit être participative (gouvernement, partenaires et parties prenantes au niveau national, régional et communautaire).
Le dispositif mis en place par le Minsanté qui en assure la présidence comprend une équipe de coordination pilotée par le Pr. Samuel Kingue, conseiller technique n°3 au Minsanté et des groupes thématiques dans les domaines de la prévention, la prise en charge des cas, la communication pour le développement et partenariat, la formation et recherche, le suivi-évaluation surveillance épidémiologique et riposte, gestion du programme. Tout ceci avec un chronogramme de travail précis. Rendez-vous est pris en mai prochain pour la soumission de la note conceptuelle paludisme du Cameroun.
Sorèle GUEBEDIANG
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