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Sud Quotidien | Sénégal | 19/01/2017 | Lire l'article original
La Résolution pour l’institutionnalisation d’une Journée de lutte contre la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile a été adoptée et remise officiellement au ministre de la Santé et de l’Action sociale, par le Réseau des parlementaires en population et développement hier, mercredi 17 janvier, à l’Assemblée nationale. La rencontre a eu lieu sous la présence des partenaires techniques et financiers et de nombreux députés comme Mously Diakhaté, coordonatrice du réseau. Il s’agira d’un cadre d’échange et de partager pour mieux lutter contre la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile au Sénégal où toutes les quatre heures une femme meurt en donnant naissance.
Au Sénégal, toutes les quatre heures une femme meurt en donnant naissance. Cette situation devient alarmante et les parlementaires invite le ministre de la Santé à réagir face à cette résolution qui leur a été soumise et qui a suscité des études profondes, avec l’organisation des foras régionaux et interrégionaux, des ateliers de renforcement de capacité, des conférences internationale. La mortalité maternelle au Sénégal est estimée à 315 décès pour 100.000 naissances vivantes. Du point de vue chiffre, le représentant du ministre estime que « des avancées ont été faites » mais l’objectif actuellement c’est « d’être au tour de 70 décès pour 100.000 naissances vivantes ».
C’est pour prendre le fléau à bras-le-corps que le Réseau des parlementaires en population et développement a tenu hier, mercredi 18 janvier à l’assemblée, la cérémonie solennelle d’adoption et de remise de la Résolution pour l’institutionnalisation d’une Journée nationale de lutte contre la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile au représentant du ministre de la Santé et de l’Action sociale. Les parlementaires se disent préoccupés par le lot de décès maternels annuels qui rappellent tristement le drame du « bateau le Diola », avec ses 1863 victimes, entrainant des conséquences économiques considérables (Modèle REDUCE appliqué au Sénégal en 2001 avec un TMM de 510 décès pour 100.000 naissances vivantes) et de décès d’enfants (84 chaque jour, soit presque l’équivalent de 20 « bateaux le Diola ») et des décès maternels et infantiles pour la plus part dus à des causes évitables.
La résolution est, selon la coordonatrice du réseau des parlementaires, Mously Diakhaté, « l’aboutissement d’un long processus qui les a conduit dans onze des quatorze régions du Sénégal ». « La journée a pour vocation de servir de cadre d’échange participatif et inclusif pour identifier, chaque année, la façon consensuelle, les mesures à promouvoir, au plan législatif, réglementaire et institutionnel afin de relever le défi crucial de la baisse durable du taux de mortalité chez les mères, les enfants et les nouveaux nés ».
Cependant, sachant que les législatives auront lieu dans quelques mois, le réseau des parlementaires invite le gouvernement du Sénégal « à travers le ministre de la Santé, a bien vouloir institutionnaliser la Journée nationale de lutte contre la mortalité maternelle, néonatale et infanto-juvénile. Le réseau souhaite vivement que l’instauration de cette journée survienne avant la fin de la présente législature ».
Halimatou LY DIOP
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