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Sud Quotidien | Sénégal | 27/01/2017 | Lire l'article original
Dans sa phase 2 du plan de planification familiale, le ministère de la santé et de l’action sociale a décidé d’augmenter le taux de prévalence contraceptive pour les femmes en union de 21,2% en 2015 à 45% en 2020. Le lancement du nouveau plan d’action s’est fait hier, jeudi 26 janvier, à Dakar.
Le ministre de la santé et de l’action sociale, le professeur Awa Marie Coll Seck a présidé hier, le lancement du nouveau programme de santé : le Cadre stratégique national de planification familiale (2016 -2020). Un programme qui entre dans sa seconde phase d’action et qui aura pour objectif d’augmenter le taux de prévalence contraceptive de 21,2% à 45% en 2020 afin de contribuer à la réduction du taux de mortalité maternelle et infanto-juvénile. Même si les acteurs reconnaissent que le taux de mortalité maternelle au Sénégal a connu une baisse de 2010 à 2015, il n’en demeure pas moins qu’il reste beaucoup de choses à faire. D’où l’urgence de fixer de nouvel objectif avec ce nouveau plan stratégique.
Selon le ministre, Awa Marie Coll Seck : « entre 2010 et 2015, le taux de mortalité maternelle est passé de 392 à 315 pour 100 000 naissances vivantes et le taux de mortalité infanto-juvénile passe de 72 à 54 pour 1000 enfants de moins de 5ans ». De l’avis des acteurs, la planification familiale est aujourd’hui l’une des cibles les plus efficaces pour sauver des vies et améliorer la santé de la femme et de l’enfant. « La moyenne annuelle de croissance du taux de prévalence contraceptive à travers le monde est de 0.5%. » a affirmé Dr Bocar Daff de la Direction de la Reproduction et de la Survie de l’Enfant (DRSE).
Et de renchérir : « le Sénégal a réussi à faire 4 points par an pendant deux ou trois années successives. Ce qui fait le double du taux de prévalence qu’on avait. Fort de cela, le ministre de la santé décide d’aller plus loin parce que nous savons que nous avons ces capacités, les partenaires, mais aussi la population avec nous, les organisations, les associations, les ONG, y compris la presse ». L’objectif de ce lancement est que d’ici 2020 plus d’un million de femmes seraient utilisatrices de cette procédure de planification familiale.
Djibrirou SY
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