Centre National d’Appui à la Lutte contre la Maladie (CNAM) a tenu, hier, la 24ème session ordinaire de son conseil d’administration. Les travaux qui se sont déroulés dans les locaux du centre, étaient présidés par le conseiller technique Sékou Oumar Dembélé. La session avait à son ordre du jour l’examen et l’adoption du rapport d’activités et de l’état d’exécution financière du budget au 3 décembre 2016. Le conseil a examiné aussile plan opérationnel et le budget prévisionnel 2017. Ce budget se chiffre à 1.203.633.000 Fcfa, équilibré en recettes et en dépenses.

Le CNAM est l’un des services clés du département de la santé. Son rôle est de promouvoir la recherche opérationnelle, la surveillance, et la prise en charge de certaines maladies et l’appui aux programmes de santé. Selon le président du conseil, le centre a enregistré un niveau d’exécution des activités en 2016 dépassant parfois les 90% dans certains domaines. Ce constat est aussi valable pour la mobilisation des ressources financières qui a atteint 97%.

Par contre, l’année 2017 se présente avec de nouveaux défis. Il s’agit non seulement du renforcement des acquis, mais aussi l’ouverture de nouveaux chantiers qui mèneront vers l’excellence dans le domaine de la recherche scientifique, la formation continue et la lutte contre la maladie. Cependant, les perspectives du centre sont basées sur l’acquisition d’équipements technique et informatique, les travaux d’aménagement du centre, le renforcement des capacités du personnel et la recherche opérationnelle et le développement de la recherche vaccinale sur les maladies transmissibles. Il a aussi noté que la mise en place du département des opérations d’urgence en santé publique est au cœur des préoccupations de son département pour permettre une meilleure coordination de la gestion des urgences sanitaires dans notre pays.

En termes d’activités, le directeur général du CNAM, Pr Samba Sow, a indiqué que les réalisations de son centre sont satisfaisantes dans tous les domaines. Il s’agit non seulement des consultations externes, des formations continues, universitaires, post universitaires et des protocoles d’études. Mais il a précisé qu’il reste encore de nombreux défis à relever dans ces domaines. C’est pourquoi son centre envisage cette année un plan opérationnel ambitieux et pertinent.

F.NAPHO

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