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Agence Presse Sénégalaise | Sénégal | 27/01/2017 | Lire l'article original
Dakar - Le ministre de la Santé et de l'Action sociale, Awa Marie Coll Seck, a annoncé jeudi que les postes de santé du Sénégal seront bientôt tous dotés d'une sage-femme et d'un infirmier. "Partout où il n'y avait pas de sage-femme, on en mettra et là où il n'y avait pas d'infirmier on en mettra, grâce à l'accompagnement de la coopération japonaise", a-t-elle assuré lors du lancement du nouveau cadre stratégique national de planification familiale 2016-2020.
En plus de cela, dit-il, il est prévu bientôt le recrutement de près de 200 sages-femmes. Elle invite les autorités de son département à "utiliser les ressources humaines à bon escient".
Elle a rappelé que pendant la mise en œuvre du premier cadre stratégique national, le Sénégal avait pour la première fois de son histoire recruté 500 sages-femmes en une seule fois. "ça ne s'était jamais produit auparavant", a-t-elle rappelé.
Selon Awa Marie Coll Seck, l'installation de ces sages-femmes et infirmiers dans les postes de santé est déjà planifiée pour être effective dans toutes les régions, sauf Thiès et Dakar. "Nous avons d'autres idées pour ces deux régions. Les autres étant les plus défavorisées", a-t-elle confié.
Revenant sur la mise en œuvre du cadre stratégique national de planification familiale, elle a invité tous les acteurs à se mobiliser pour permettre aux femmes de bien se prendre en charge et pouvoir gérer leur santé reproductive.
"L'histoire de la planification familiale ne doit pas être seulement celle des femmes. Nous devons faire valoir l'approche genre et impliquer les hommes dans le choix de la planification familiale de leurs épouses", a-t-elle encore dit.
Le ministre de la Santé a par ailleurs évoqué la possibilité de se projeter vers une Couverture universelle de la planification familiale, dans un futur lointain.
"Cela va être un objectif plus long, plus lointain, mais ça sera pour permettre à toutes les femmes d'avoir accès aux services et produits de planification familiale et qu'elles puissent le faire en cas de besoin et arrêter si le besoin ne se fait plus sentir", a-t-elle souligné.
Pour elle, l'objectif de ce cadre stratégique est principalement de porter le Taux de Prévalence Contraceptif (TPC) chez les femmes en union au Sénégal à 21,3% à 45%, mais aussi de réduire leurs Besoins Non Satisfaits (BNS) de 23% à moins de 10%.
Le lancement de ce second cadre entre en droite ligne avec le "Plan le Sénégal émergent qui passe par la capture du dividende démographique à travers un ambitieux programme de planification familiale".
"Mais je crois qu'en allant dans le sens de ce que nous nous sommes fixé comme objectif, dans ce nouveau plan, à savoir aller vers 45% à l'horizon 2020 pour que les besoins ne puissent plus être non satisfaits et non pris en charge, nous pouvons sonner la charge. A vos marques, prêts, partez !", a lancé Mme Seck.
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