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lejecos | Sénégal | 03/02/2017 | Lire l'article original
Des vaccins moins chers sont essentiels pour intensifier la vaccination contre le virus du papillome humain (VPH) et ainsi prévenir des milliers de cancers du col de l'utérus évitables, selon le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), l'agence de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) spécialisée sur le cancer.
Chaque année, le cancer du col de l'utérus tue plus de 250.000 femmes, et 85% de ces décès surviennent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Le cancer du col est le quatrième cancer féminin le plus fréquent dans le monde, mais la plupart de ces décès pourraient être prévenus avec des mesures de prévention adéquates, comme la vaccination des filles contre le virus du papillome humain (VPH) et des programmes de dépistage et de traitement des lésions précancéreuses, a précisé le CIRC dans un communiqué de presse.
Il a été démontré que la vaccination contre le VPH protège les femmes contre l'infection chronique par les VPH 16 et 18, les deux principaux types de ce virus connus pour causer le cancer du col de l'utérus.
Dans les pays à revenu élevé, le dépistage général a radicalement inversé les tendances, et l'incidence et la mortalité du cancer du col de l'utérus ont fortement diminué. Dans ces pays, l'impact de la vaccination sur le recul des maladies liées au VPH est déjà documenté.
Mais dans les pays en développement, où le fardeau de la maladie est le plus lourd, la lutte contre le cancer du col n'est souvent pas considérée comme une priorité pour des budgets de santé limités, et les femmes n'ont pas accès à une prévention et à un traitement adéquats.
Pathé TOURE
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