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Agence Presse Sénégalaise | Sénégal | 12/02/2017 | Lire l'article original
Louga - L'intégration des produits et médicaments dans tous les Points de Prestation de Services (PPS) sera bientôt effective sur l'axe nord (Louga, Saint Louis et Matam) a soutenu, dimanche à Louga, la responsable du programme Informed Push Model/Yeksi naa à Louga, docteur Marième Diène Ndoye.
"Nous avons commencé, à l'instar des autres régions, depuis octobre-novembre à enrôler tous les districts de Louga, Saint Louis et Matam en dehors de 2 ou 3 postes qui sont fermés pour diverses raisons" a-t-elle expliqué dans un entretien avec l'APS.
Une équipe du projet Informed Push Model (IPM) est dans la région de Louga pour documenter les bonnes pratiques de l'approche et la mise en œuvre du programme Yeksi naa qui est un nouveau schéma de distribution de médicaments et produits essentiels.
Ce schéma permet à la Pharmacie Nationale d'Approvisionnement (PNA) d'éviter les ruptures de stocks à travers un opérateur privé et de doter tous PPS de produits. L'approche IPM fonctionne depuis 2012 dans 1380 PPS répertoriés dans 76 districts sanitaires dans toutes les régions du Sénégal.
Selon la pharmacienne, la phase 1 de ce programme concerne l'intégration des produits de la mère et de l'enfant, les produits contraceptifs, ainsi que quelques produits prioritaires de la PNA.
Elle a signalé qu'il y a surtout des produits de programmes, comme celui de la lutte contre le paludisme, de la lutte contre la tuberculose, de la lutte contre le VIH/sida. Il existe également des produits de programmes que ne disposent que quelques postes de santé.
"La totalité des postes de santé ne sont pas enrôlés pour les produits des programmes" dit-elle, précisant que "seuls les centres de santé de référence en auront, car, pour les produits de lutte contre la tuberculose, ce sont les districts qui décentralisent vers les postes qu'ils jugent nécessaires et où le traitement doit être fait".
Elle se satisfait du fait que depuis l'arrivée de l'approche IMP dans les 3 régions de l'axe nord, le taux de prévalence contraceptive est relevé et les ruptures de stocks ont considérablement diminué.
"Au début, nous étions à 100 % de rupture et, depuis quelques mois nous sommes à zéro rupture pour les produits contraceptifs" note-t-elle.
Docteur Marième Diène Ndoye a souligné qu'au début de l'intégration c'était un peu difficile, parce que les opérateurs privés avec qui l'approche IMP travaille, ne connaissaient pas les produits et il fallait les accompagner sur le terrain pour progressivement adopter la meilleure stratégie et se familiariser avec les produits.
"Les opérateurs parvenaient sans problème à gérer les produits de planification familiale, parce que c'était une gamme très réduite, mais avec l'intégration des produits c'était devenu un peu lourd" a relevé la responsable de l'axe nord du projet IPM/Yeksi naa.
Elle poursuit : "aujourd'hui les opérateurs comprennent mieux parce qu'ils savent qu'ils sont assujettis à l'atteinte des indicateurs qui leur sont fixés et ils ont compris qu'ils doivent veiller à la complétude des données sur le logiciel et la saisie sur site afin de mettre à jour les logiciels".
Au départ, l'IPM à travers un projet pilote avait expérimenté ce schéma avec 9 produits de planification familiale avant de l'élargir, de concert avec la PNA, à une gamme de 14 produits essentiels, puis une première vagues de 50 produits programme, de la mère de l'enfant, etc.
Plus de 118 produits vont, à terme, constituer la 2ème phase afin de pouvoir rendre disponible les médicaments et produits dans les PPS les plus reculés du pays et dans assurer une disponibilité permanente.
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