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Le soleil | Sénégal | 11/02/2017 | Lire l'article original
La capitale du Sénégal va accueillir, à partir du 17 février, un congrès qui regroupera des médecins sénégalais et marocains. Cette rencontre qui verra la participation de 200 médecins est un moment de partage d’expériences et de réactualisation des connaissances.
Le Sénégal abritera, les 17 et 18 février prochains, les 7èmes Journées sénégalo-marocaines de médecine générale. Elles sont organisées par les ordres nationaux des médecins du Sénégal et du Maroc. Le thème principal portera sur la diabétologie alors que les sous-thèmes concernent l’insulinothérapie, le nodule thyroïdien (goitre), le pied diabétique, la gastro-entérologie, l’hépatologie, la gynécologie-obstétricale, la cardiologie, la pneumologie… Ces thèmes et sous-thèmes seront introduits par d’éminents professeurs de médecine du Sénégal et du Maroc. En conférence de presse, le mercredi 08 février, les membres du comité d’organisation ont fait savoir qu’il est également prévu des tables rondes sur « L’assurance maladie des indépendants : expérience marocaine ».
Le ministère de la Santé présentera une communication sur la Couverture maladie universelle (Cmu). Plus de 260 praticiens sont attendus à ce congrès parmi lesquels 200 Sénégalais. Les doyens des Facultés de médecine du Sénégal et du Maroc prendront part à ces journées.
Le congrès entre dans le cadre de la formation médicale continue des médecins sénégalais. Selon le Dr Fallou Samb, membre de l’Ordre national des médecins du Sénégal de la section B, (secteur privé de la santé), les médecins sénégalais doivent chaque fois renforcer leurs capacités pour être au même niveau que leurs collègues des autres pays. « Un médecin quel que soit ses talents doit actualiser ses connaissances », a-t-il affirmé, ajoutant avec insistance que le médecin a l’obligation de mettre à jour ses connaissances afin d’offrir les meilleures prestations à ses patients. « La science médicale évoluant très vite, il est nécessaire que les médecins soient à jour de l’évolution des connaissances et pratiques médicales pour remplir leur contrat vis-à-vis de leurs malades », a défendu Dr Samb. Ce congrès sous forme de formation se tient pour la première fois au Sénégal.
L’Ordre national des médecins du Sénégal compte d’ailleurs pérenniser cette rencontre avec une périodicité de deux fois par an. De ce fait, moins de médecins se rendront au Maroc ou en France pour des formations continues.
Le Docteur Fallou Samb a conclu ses propos en soulignant que le congrès de Dakar créera un cadre d’échanges entre les médecins marocains et sénégalais. Les deux pays ont signé des conventions dans le domaine de la santé. Selon la présidente de la section B (secteur privé de la santé), Dr Awa Diagne Bâ, ces accords permettent aux médecins sénégalais d’ouvrir des cabinets privés au Maroc et donnent la possibilité à leurs confrères du royaume chérifien de pouvoir exercer au Sénégal dans un cadre privé. Le budget de ce congrès est évalué à 120.000 euros.
Eugène KALY
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